17/01/2013
Au pays des hommes très beaux
le Pera Palas à Istanbul
Dans quel pays les hommes sont-ils très beaux? Voilà un sujet dont on ne parle pas assez. D'ailleurs on devrait ne parler que des hommes. C'est finalement le seul sujet vraiment intéressant (avec le ciel et les fleurs et la mer et les soldes de Monoprix).
Et d'abord, à quoi ressemble un homme très beau?
Eh bien pour moi un homme très beau est grand, il a le regard très sombre, des larges épaules mais pas trop trop non plus et grosso modo il ressemble à un terroriste de la bande de Moktar ben Moktar. C'est pas de ma faute mais c'est mon genre. Le genre capitaine Flamme Massoud. Pas le genre à mettre deux paires de socquettes l'une sur l'autre parce qu'il fait froid, une rouge et une par-dessus à pois vifs (mon chef; oui parce qu'en réunion on voit les chaussettes des types assis en face ou la rebiquette de leurs chaussures pointues -pouah!).
Bon. Cela posé il faut qu'il y ait des hommes très beaux pour que les exceptions à cette règle soit délicieuses. Donc les nains aux yeux bleus peuvent aussi être irrésistibles.
Vous me suivez bien? parce que c'est là que tout se complique: un homme très beau n'est pas forcément irrésistible, même si à priori il est irrésistible.
A Istanbul je n'ai jamais vu autant d'hommes irrésistibles au mètre carré. Genre "Les cavaliers" de Kessel aussi. A Istanbul ? j'y ai tellement mangé de loukoums que je vomis rien qu'en disant le mot loukoum (là par exemple, je retiens mon vomi pour ne pas en mettre plein l'écran). Il faut avouer: j'en avais mangé frénétiquement cinquante à la file, sans doute pour calmer mes sens enfiévrés. Mon mari répétait "mais te gave pas comme ça, tu vas être malade" ce qui est typiquement une phrase de mari. Les maris ont le chic pour casser l'ambiance, vous avez remarqué? C'était un voyage avec mon ex-mari. Et vous savez où on dormait? Au Péra Palas, l'hôtel où Agatha Christie avait disparu quand elle a fait sa célèbre fugue. Je ne sais pas à quoi ressemble aujourd'hui cet hôtel. Quand j'y étais, il était merveilleusement décati. Ah je viens de regarder, il a été rénové, il a dû perdre ses lavabos qui grincaient, ses tapis tout usés, ses rideaux défraîchis, le charme inoui dont il ne se rendait pas compte. Et c'est moi aujourd'hui qui suis décatie avec mes genoux qui craquent et ma cataracte qui fait cui-cui, c'est moi le Pera Palas défraîchi, c'est moi Agatha Christie, allons-y: c'est moi Pierre Loti !
Ah ce soir, tout de suite: contempler le Bosphore avec pas un mari...Manger avant les espèces de légumes confits aux couleurs vives (des poivrons?) succulents d'istanbul, et après, longtemps après avoir regardé les étoiles au-dessus du Bosphore, rentrer ensemble se coucher.
22:04 | Lien permanent | Commentaires (8)
Fausta Flavia Maxima, la deuxième femme de Constantin 1er
C'était la deuxième femme de l'empereur romain Constantin, 34 ème empereur romain. Eprise du fils de sa première femme, elle mécontente Constantin qui l'a tuée dit-on dans un bain chaud. Crispus, l'objet de sa convoitise, un nom de corn-flakes qui n'était pas de bon augure, avait été zigouillé un an avant, en 326, pour la même raison.
Nous y reviendrons!
06:30 | Lien permanent | Commentaires (2)
16/01/2013
Petits rats de tiramisu (d'où le nom du dessert: p'tits rats mis d'ssus)
photo trop belle, trop professionnelle, pour être de moi, c'est d'un genre de beau-frère, je lui ai demandé de photographier les petites danseuses en gros plan, je savais qu'il le ferait très bien avec la lumière qu'il faut et tout, même si ensuite j'ai attendu 6 mois pour qu'il me l'envoie!
(jeud matin, je précise: le tiramisu est l'oeuvre d'une de mes soeurs, bizarrement je ne suis pas folle du tiramisu, le CNRS va se pencher sur cette énigme).
19:06 | Lien permanent | Commentaires (22)