13/01/2019
Léon Chestov (1866-1938)
Pour Chestov, il parait que le passé n'est pas le passé. Mais comment accéder à un écrivain inconnu autrement que par le dictionnaire, wikipédia, internet, puisque Jimmy, miaou, ne connait pas Chestov (il dit: "la philosophie me fait chier, miaou"), que le Professeur est perdu dans ses pensées -qui ne sont pas celles de Pascal -qui intéressait beaucoup Chestov-, que maman à qui un petit livre de Chestov a été offert, sur son seul nom de russe, m'a déclaré "C'est trop compliqué" (= comme Jimmy, ça me fait chier), et que je ne vois pas -hélas !- qui je pourrais appeler pour parler de lui, qui est né à Kiev, exilé à Paris en 1920, et si familier des réflexions sur le désespoir qu'il a influencé Malraux, Camus, Cioran, Deleuze, bref nombre de joyeux drilles. (Le drille étant toujours joyeux. Ou pauvre à la rigueur)
Venir à lui par des bribes sur sa vie, par ses titres..."La nuit de Ghetsémani" est le plus beau. Je veux dire le plus beau titre (Vous savez...Ghetsémani, le jardin des oliviers de la passion du Christ).
Je parcours en zigzag, je survole (j'ai des lessives à faire, vous croyez quoi !) et je lis cela:..."arpenteur du chaos"....les philosophes qui sont des "arpenteurs du chaos"...
Des joyeux drilles on disait!
08:28 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Miaou, je suis comme Jimmy et ta maman... désolée.
Écrit par : sabine | 13/01/2019
Je crois bien que comme ta maman et Jimmy je n’aurais pas le courage de me lancer dans ce genre d’ouvrage.
Écrit par : Julie | 15/01/2019
Il doit falloir beaucoup de concentration pour lire ce livre savant ...
Écrit par : Jos | 17/01/2019
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