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21/07/2016

La rue de la gare

20160712_193945 (1).jpegphoto: V.

Vous voyez cette rue ? Eh bien c'est celle qui mène de la maison (enfin, l'appartement, l'immeuble) à la gare. C'est le chemin que je prends tous les jours. La rue est légèrement en pente et courbe.

Mais surtout, vous voyez cette palissade ? Elle date d'il y a deux ou trois ans. Avant, il y avait un simple grillage. Or à la saison des iris, des iris magnifiques poussent juste derrière cette palissade. Ils sont maintenant inaccessibles. Avant, je pouvais par le grillage en cueillir quelques uns. Je sais, les iris fanent très vite, se recroquevillent sur eux-même en devenant tout humides. Mais pendant quelques heures, c'est si beau...

Désormais les iris sont punis derrière la palissade, je ne peux même pas leur faire coucou, ils sont cachés à l'admiration et l'amour des passants. Pour me consoler, de temps en temps s'échappent sous la planche d'en bas des petits brins de menthe qui fleurissent mauves, et au-dessus de la palissade des sublimes roses jaunes qui grandissent, grandissent, pour dépasser ce vilain mur en bois et se pencher vers moi.

 

10:22 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (5)

20/07/2016

Chut ! Le Professeur Ronchon prépare la rentrée !

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Ici le Professeur travaille ! Chut ! En plein été le Professeur prépare la rentrée. Il cherche les œuvres qu'il fera étudier à ses élèves, il traduit des textes, il imprime je ne sais quoi (de préférence à 23 heures quand je suis couchée -l'imprimante est dans notre chambre- putain ! penser à la déplacer !, car le Professeur travaille surtout de 22h à 3 h du matin. Le Professeur hélas  est un oiseau de nuit), il choisit des auteurs, je rentre du boulot et il me lit avec des grands éclats de rire un passage de Moby Dick qu'il trouve particulièrement drôle (oui, oui, c'est ça Professeur,  hilarant  ! Ne pas contrarier le Professeur).

Bon, sur la photo vous pouvez voir aussi l'ordinateur du Professeur (et ses taches de gras. Sûrement de ma faute ou celle de Louise. Le Professeur travaille en gants blancs), qui est un cadeau de Sabine (oui je sais elle est cramoisie de confusion en lisant cela, mais il faut que les Français le sachent: Sabine et Pierre Paul sont nos bienfaiteurs -avec Annette, notre voisine du dessus, qui nous a donné son canapé)...

Un jour je vous parlerai de tous nos bienfaiteurs, d'accord? .

19/07/2016

Un corsage rouge framboise et festonné

Je me suis souvenue d'un été où il avait fait très chaud. C'était en juin ou juillet 1976, j'avais 22 ans. J'habitais à Dijon. Je vivais avec un garçon qui la moitié de la journée lisait Cioran et l'autre moitié jouait de la guitare électrique. Vous voyez le genre. Donc il faisait très chaud, étouffant, et je me souviens très bien de ce moment vers 15h 10 quand en sortant du travail (je travaillais tous les jours de 11h à 15 h et le samedi et le lundi toute la journée aux Nouvelles Galeries) et en passant par la même petite rue où je passais toujours pour rentrer à la maison, je suis entrée dans une petite boutique de vêtements où je n'étais jamais entrée, et où soudain j'ai eu très envie de rentrer et je me rappelle très bien de mon plaisir à rentrer dans cette boutique minuscule qui était très sombre et très fraîche. Et je me suis acheté un petit corsage très ajusté en coton doux rouge framboise et dont l'encolure en V était festonnée, et bordée de broderies ravissantes, vraiment c'est le plus joli corsage que j'aie jamais porté.