A la laverie

Quelques heures avant notre arrivée, samedi, la machine à laver a brûlé. Oui, ici. Bref. Donc il n'y a plus de machine à laver dans la maison loufoque. Alors hier matin le Professeur Ronchon a enfourne le linge sale de la maisonnée dans sa hotte de Père Noël, et zou direction la laverie automatique. L'avocat du Professeur a censuré les lignes que j'avais écrites pour vous raconter les démêlés de son client avec les machines et surtout avec le boîtier mural d'insertion de la monnaie pour programmer la mise en route des dites machines, mais je tiens à la disposition de la justice la bande vidéo, avec le son, sinon c'est pas poilant, des coups de pieds d'un professeur rendu fou furieux par ce boîtier qui gardait toutes les pièces puis en acceptait d'autres de façon très aléatoire. Résultat: le professeur qui avait enlevé son pull tellement tout ça lui donnait chaud, charmantissime en tee shirt blanc et jean, écumant de rage, m'offrit un spectacle exquis de sa patience légendaire. Bah, il faut bien que jeunesse se passe. Et tandis que le James Dean des laveries automatiques fulminait, j'admirais en silence - je suis une sainte femme- le sol sublime de cette laverie, ces carreaux de ciment gris et rouges, cette splendeur. Un jour cette beauté sera remplacée par du lino. Benissons la chance d'  être arrivé avant !

Vive le crachin !

la grille du jardin

 

Une semaine avec le soleil tous les jours, sincèrement je n'aimerais pas ça. Aussi le crachin d'aujourd'hui je l'accueille avec délice. Le crachin rend la mer plus douce, l'herbe plus verte, les trottoirs plus brillants. Et je savoure la chance de ne pas être au camping.

 

Mona Ozouf

Je lis un livre de Mona Ozouf, prêté par le père du Professeur Ronchon. Elle fait le portrait de Danton, Marat, Saint-Just. J'en suis à Saint-Just (je ne lis pas dans l'ordre). A part ça je croyais que Mona Ozou était une historienne, mais pas du tout, elle était prof de philo,et c'est ensuite qu'elle s'est dirigée vers l'histoire et qu'elle est devenue une "spécialiste" de la Révolution.Elle a été élevée en langue bretonne par deux parents instituteurs. Enfin, son père est mort quand elle avait quatre ans. Elle a eu pour prof de français la femme de René Guilloux. Et elle a commencé, elle, sa vie de prof, par des terminales dont le prof d'histoire était Michelle Perrot, et sont restées toute la vie amies.

Bon sang, mais je parle que de profs !

Au secours!!!!!!!!!!!!!!