07/01/2013
Terrine de lapin aux abricots et aux pistaches
Voilà la recette, c'est trop bon et trop facile (même si là, sur la photo, vous voyez que je n'avais pas assez de lapin donc ça fait des tranches raplapla, plutôt des languettes, mais absolument délicieuses):
- il faut un gros gros lapin avec des cuisses bien dodues (le mien s'appelait plutôt Kate Moss)
- prélever le maximum de chair du lapin et la couper en morceaux
- mixer ensemble les morceaux de lapin + 2 ou 3 cuillères à soupe de cognac + 3 tranches de pain de mie + 60 g de crème fraîche - je l'avais oubliée et franchement aucune importance - + 3 oeufs entiers + sel (pas mal) + poivre (pas mal), mais ne pas mixer des heures comme une forcenée, le mélange doit rester un peu rugueux
- mettre ce mélange dans un saladier et y ajouter 100 g de pistaches concassées + 100 g ou 150 selon vos goûts d'abricots secs moelleux coupés en morceaux + quelques brins de persil ciselé - je n'avais pas de persil et vraiment je crois que ce n'était pas grave -.
- super bien mélanger et verser ce truc dans la terrine huilée. Couvrir.
- Cuire 1 heure et demie à 150° puis enlever le couvercle et cuire 10 m de +.
- Quand la terrine est froide, la laisser 24 heures au frigo avant de la manger.
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Il a pris comme nom de plume le nom du jardinier (aimé) de Madame de Warrens
J'aime aussi les inconnus, les peintres, les écrivains. Par hasard, celui-là dont j'apprends l'existence aujourd'hui: un type, Jean Schopfer, né en 1868 à Paris et mort en 1931, champion de tennis en 1892 quand Roland Garros n'existait pas encore, a pris comme nom de plume le nom du jardinier de Madame de Warrens, celui dont Rousseau jeune savait qu'ils se partageaientt tous les deux le coeur de Madame de Warrens, et ce nom c'est Claude Anet.
Hier je ne savais pas qui c'était, je me demandais même si ce n'était pas une femme, à cause du prénom Claude. Mais la femme n'était pas l'écrivain, c'était Madame de Warrens.
Correspondant en 1917 du journal "Le Journal" à Saint-Pétersbourg, Claude Anet (le faux) y a raconté la révolution russe ("Le Journal" a publié Barrès, Zola, Maupassant, Musset...,et Hérédia en a même été à un moment le directeur littéraire, avant de devenir à la fin de la première guerre très conservateur puis dans les années 30 mussolinien et d'être suspendu en 1944 puis de disparaitre)
"Ariane, une jeune fille russe", qui donc m'est tombé dans les mains, raconte l'histoire complètement concon d'une jeune fille (le mot "jeune fille" le met en extase) extraordinairement belle et intelligente bien sûr, qui mène les hommes par le bout du nez - j'adore cette expression- et fait croire pendant tout le roman à un gars devenu dingue d'elle à cause de sa froideur "bien qu'elle se donna à lui" -j'adore aussi celle-là - qu'elle n'éprouve pas le moindre sentiment pour lui. Le séducteur en devient chèvre, tel est pris qui croyait prendre dit Anet cette bonne blague, et à la dernière page Ariane avoue à son Constantin Petrovitch qu'en réalité elle est folle-de-lui-mais-qu'elle-a-fait-semblant-de-pas-l'être pour qu'il s'attache à elle, sinon elle n'aurait été qu'une aventure et même que ce fut très dur de faire semblant de pas.
C'est mal écrit. Et illustré par des gravures sur bois très belles.
C'est tout? Oui, voilà. Et c'est le gars qui a écrit "Mayerling", vous savez le film de Terence Young (en 1968) avec Deneuve et Omar Sharif (en 1936, version précédente avec Danielle Darrieux et Charles Boyer) et l'endroit en Autriche où Rodolphe, l'héritier de la couronne austro-hongroise, se tue (ou est tué? )en 1899.
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06/01/2013
Rubens (1577-1640): Marthe et Marie
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