UA-122527695-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/01/2013

Il a pris comme nom de plume le nom du jardinier (aimé) de Madame de Warrens

J'aime aussi les inconnus, les peintres, les écrivains. Par hasard, celui-là dont j'apprends l'existence aujourd'hui: un type, Jean Schopfer, né en 1868 à Paris et mort en 1931, champion de tennis en 1892 quand Roland Garros n'existait pas encore, a pris comme nom de plume le nom du jardinier de Madame de Warrens, celui dont Rousseau jeune savait qu'ils se partageaientt tous les deux le coeur de Madame de Warrens,  et ce nom c'est Claude Anet.

Hier je ne savais pas qui c'était, je me demandais même si ce n'était pas une femme, à cause du prénom Claude. Mais la femme n'était pas l'écrivain, c'était Madame de Warrens.

img09010.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Correspondant en 1917 du journal "Le Journal" à Saint-Pétersbourg, Claude Anet (le faux) y a raconté la révolution russe ("Le Journal" a publié Barrès, Zola, Maupassant, Musset...,et Hérédia en a même été à un moment le directeur littéraire, avant de devenir à la fin de la première guerre très conservateur puis dans les années 30 mussolinien et d'être suspendu en 1944 puis de disparaitre)

"Ariane, une jeune fille russe", qui donc m'est tombé dans les mains, raconte l'histoire complètement concon d'une jeune fille (le mot "jeune fille" le met en extase) extraordinairement belle et intelligente bien sûr, qui mène les hommes par le bout du nez - j'adore cette expression- et fait croire pendant tout le roman à un gars devenu dingue d'elle à cause de sa froideur "bien qu'elle se donna à lui" -j'adore aussi celle-là - qu'elle n'éprouve pas le moindre sentiment pour lui. Le séducteur en devient chèvre, tel est pris qui croyait prendre dit Anet cette bonne blague, et à la dernière page Ariane avoue à son Constantin Petrovitch qu'en réalité elle est folle-de-lui-mais-qu'elle-a-fait-semblant-de-pas-l'être pour qu'il s'attache à elle, sinon elle n'aurait été qu'une aventure et même que ce fut très dur de faire semblant de pas.

C'est mal écrit. Et illustré par des gravures sur bois très belles.

C'est tout? Oui, voilà. Et c'est le gars qui a écrit "Mayerling", vous savez le film de Terence Young (en 1968) avec Deneuve et Omar Sharif (en 1936, version précédente avec Danielle Darrieux et Charles Boyer) et l'endroit en Autriche où Rodolphe, l'héritier de la couronne austro-hongroise, se tue (ou est tué? )en 1899.

mayerling_6747_north_584x0.jpg

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Editer Zola et devenir mussolinien, il y a dans cette vie quelque chose de bizarre. Omar et Deneuve, c'était vraiment un beau couple (de cinéma). Ton résumé du livre de ce Mr Anet, est à mourir de rire, avec ces expressions tellement désuètes.

Écrit par : Julie des Hauts | 07/01/2013

très belle histoire, très beau film, (j'en ai un souvenir personnel..pas vu la fin du film...mais ensuite la personne chérie me l'a offert) comme nous sommes beaux lorsque nous sommes jeunes....
Délicatesse de tes récits...

Écrit par : jos | 07/01/2013

- Julie: ce n'est pas Claude Anet qui a édité Zola puis est devenu mussolinien, mais "Le Journal", journal où il donnait des chroniques!

- Jos;je ne l'ai pas vu; Deneuve est magnifique, oui.

Écrit par : Sophie | 07/01/2013

Bon, ça m'apprendra à lire trop vite.

Écrit par : Julie des Hauts | 08/01/2013

- Julie: hi hi, ça m'arrive souvent!

Écrit par : Sophie | 08/01/2013

Les commentaires sont fermés.