08/10/2012
Marie ! J'aime Mark Rothko !
White center, 1950
Marie, j'aime Rothko, ce génie russe même si américain, j'adore cette toile, cette fraise, ce mimosa, cette vanille, ce cheese-cake de lumière, cette beauté, ce cadre tragique en soleil. Pour moi c'est comme si Matisse avait mélangé toutes ses couleurs et qu'il avait fait l'amour avec Malévitch.
21:13 | Lien permanent | Commentaires (3)
Je suis une artiste contemporaine, une grande plasticienne
"Pyramide PQ " oeuvre présentée à la galerie W.C
Malgré mon immense modestie, je vous livre ici les quelques mots qui ouvrent le catalogue qui me sera consacré pour ma grande exposition à Beaubourg le mois prochain:
" X (c'est moi ) est une grande artiste. Une femme qui bouleverse les codes de l'art contemporain. Son oeuvre principale sera présentée dans le hall. Haute de dix mètres, c'est une oeuvre en évolution. La pyramide au fur et à mesure diminue. Elle symbolise la fuite des matières organiques qui nécessitent son effondrement, et par la même atteint à un absolutisme poignant. C'est une oeuvre éphèmére qui ne demande pourtant qu"à renaître. Son maître mot tient en cette incantation sublime: "Tarachtédupéku?".
Ainsi X (je vous dis que c'est moi) figure l'artiste de ce XXIème siècle bouleversé. C'est une artiste déchirante, comme les matériaux qu'elle emploie dans cette exceptionnelle pyramide.
Courez-y."
06:35 | Lien permanent | Commentaires (10)
D'une douceur
Le rose et le vert du balcon, ce petit balcon est un royaume, il y a même en ce moment un petit escargot qui s'y est installé. Hier après-midi j'ai enlevé les cacas séchés d'Absinthe, qui aime faire ses besoins dans les jardinières, et particulièrement les nuits de pleine lune. Elle miaule et alors il faut bien lui ouvrir la fenêtre, alors on reste là dans le froid avec nos bonnets de nuit à regarder la lune pendant qu'elle fait ce qu'elle a à faire, et le noir des immeubles. Et ensuite le lit est chaud. Hier après-midi j'ai fait cette photo du soleil sur le balcon. C'était un soleil d'une douceur, mais d'une douceur.
06:10 | Lien permanent | Commentaires (2)