13/10/2012
Un matin à Marseille
à Fanfan
Photo envoyée un matin par ma soeur en voyage là-bas (euh...non, non, on dit "en déplacement"!) il y a quelques jours, de téléphone à téléphone.
11:11 | Lien permanent | Commentaires (12)
"Cette lumière qui s'affaiblit comme notre intelligence..."
"...Ces feuilles qui tombent comme nos ans, ces fleurs qui se fanent comme nos heures , ces nuages qui fuient comme nos illusions, cette lumière qui s'affaiblit comme notre intelligence, ce soleil qui se refroidit comme nos amours, ces fleuves qui se glacent comme notre vie..."...mais qui d'autre que Chateaubriand peut écrire ça, en regardant par la fenêtre de la cuisine, l'automne qui est là.
09:56 | Lien permanent | Commentaires (5)
11/10/2012
Une nouvelle interview
Absinthe Sékincha répond à notre envoyé spécial
- Merci madame Absinthe d'avoir accepté en dépit de vos nombreux engagements, de nous livrer vos réactions à l'annonce du nom du nouveau prix Nobel de littérature
- Je vous en prie, c'est normal, j'aime garder un pied dans le réél.
- Etait-il votre favori?
- Bien évidemment. Depuis des semaines mon pronostic s'était établi sur Mo Yan.
- Mais personne ne parlait de lui...
- Personne sauf moi.
- Certes mais...
- Excusez-moi de vous couper mais connaissez vous la signification de Mo Yan?
- Euh non
- C'est justement en chinois, "celui qui ne parle pas" !
- Ah
- Oui c'est un pseudonyme bien sûr (moi-même je ne m'appelle pas Absinthe en vrai mais Evian)
- Vous connaissez bien la Chine?
- Ma foi oui, j'ai de bons amis parmi les chats chinois qui bougent les bras
- Et vous avez lu Mo Yan?
- Oh trois fois rien, enfin quelques uns "La mélopée de l'ail paradisiaque" par exemple et "Beaux seins belles fesses"...
- Jolis titres...
- N'est-ce-pas ?! Je dois dire que ça perd beaucoup de son charme quand c'est traduit, il faut le lire en chinois
- Bien sûr, bien sûr
- Et le lire avec des baguettes
- Euh...certainement. Merci infiniment Madame Absinthe.
- C'est moi qui vous remercie.
23:51 | Lien permanent | Commentaires (5)