UA-122527695-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/04/2013

Un ami de Degas: Zandomeneghi (1841-1917)

 

43 Federico Zandomeneghi - bastimento allo scalo.jpg

Federico Zandomeneghi

 

Mon arrière grand-père était Sade, je suis la grand-mère de Laure de Noailles et c'est sans doute moi la duchesse de Guermantes, je suis qui ??

 

ep1983.498.bw.R.jpg

Federico de Madrazo, Laure de Chevigné (au Metropolitan)

 

 

Mais, la comtesse de Chevigné, cette question ! Proust s'est inspirée d'elle pour le personnage de la duchesse de Guermantes. Elle s'appelle Laure Marie Charlotte de Sade et épouse à vingt ans le comte de Chevigné. D'Oriane de Guermantes, le narrateur de La Recherche écrit:

"...Je la voyais redresser son manchon, faire l’aumône à un pauvre, acheter un bouquet de violettes à une marchande, avec la même curiosité que j’aurais eue à regarder un grand peintre donner des coups de pinceaux. Et quand, arrivée à ma hauteur, elle me faisait un salut auquel s’ajoutait parfois un mince sourire, c’était comme si elle eût exécuté pour moi, en y ajoutant une dédicace, un lavis qui était un chef-d’œuvre... »

(Bizarre oui, ce portrait en gris, je pense qu'il est en couleurs mais je n'arrive pas à le trouver)

 

12/04/2013

L'éventail de Madame Lemaire et le noyau de Madame Verdurin + "Un amour de Mélenchon"

index.jpg

Eventail Madeleine Lemaire 3.jpg

Eventail Madeleine Lemaire 4.jpg

 

 

C'est Solko en l'évoquant dans son dernier billet  qui m'a fait re-penser à Madame Verdurin. Elle surgit drôlement à pic dans son billet qui s'appelle "Le statut des commentaires".

 

Du coup je me suis demandé  si Madame Verdurin existait vraiment, enfin, si elle avait existé, -probable- , et donc qui elle était. Plusieurs possibilités apparemment. J'aime celle de Tadié, parce que j'ai trouvé son éventail. A elle, pas de Tadié. Elle était peintre et s'appelait Lemaire, pas Georgette (qui ne dit rien à personne ici -oh si! qui va dire "moi"?!) mais Madeleine (oui bon, elle s'appelle en vrai Madeleine) et tenait le mardi soir un salon rue de Montceau où Proust fut invité à partir de 1892. Il était très jeune, il avait 21 ans.

Elle peignait des fleurs, des roses (certains l'appelaient "la massacreuse de roses" !), du lilas, des éventails.

Lire la suite