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04/12/2016

Ratage !

etoiles 3.pngetoiles 2.pngetoiles 1.pngOù mène une idée fixe: depuis le début de la semaine j'attendais le week-end pour faire des étoiles de Noël à la cannelle, ces petits gâteaux autrichiens si jolis sur les photos des magazines, mais que je n'ai jamais mangés ni a fortiori préparés. Bref je ne pensais qu' à ça, j'avais la recette, celle qui me semblait la plus fiable parmi des dizaines, j'avais les ingrédients, et j'avais les emporte-pièce pour découper les étoiles. Même que pour vous dire comme je ne suis pas finaude, j'avais ameuté toute la semaine mes collègues en leur demandant si elles n'en avaient pas -des emporte-pièce en forme d'étoiles- vu que je n'en avais que cinq ou six, faut-il être conne ! un seul emporte-pièce suffit puisqu'on utilise toujours le même, c'est pas du tout comme des moules, enfin bon une collègue d'un autre service, la très jolie Kéo (elle est thaïlandaise) m'en a trouvé, et voilà hier soir je fais la pâte, tout se passe bien, blancs en neige sucrés, plein de poudre d'amande, cannelle, je l'étale, et je la laisse reposer...12 heures dit la recette. 12 heures ?!?! T'es sûre? Oui oui. C'était donc hier soir. Ce matin ouille ouille ouille la pâte est devenue trop dure. Certes elle n'est plus collante. Mais 12 heures, hum,  ça doit être beaucoup trop. Tant bien que mal je découpe les étoiles, wow ça marche, ensuite les déposer sur la plaque beurrée est pas évident du tout un peu plus délicat, mais ça y est les étoiles sont au four pour 3 à 5 minutes dit la recette.

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Eh ben dis donc en fait c'est raté ! Les étoiles sont moches, elles sont brûlées, on ne sent pas du tout la cannelle, ni Louise ni le Professeur Ronchon ne veulent les goûter, même pas une !

Tant mieux, moi je les ai trouvées délicieuses, je les ai toutes mangées avec un thé. Mais bon, j'admets, c'est raté ! Si d'aventure, quelqu'un a une recette qui marche, je veux bien !

03/12/2016

Jimmy ravage mon coeur et le canapé

JIMMY.pngphoto: Alice

Hier soir Alice a pris cette photo. On y voit Jimmy me piétiner comme il aime le faire (longuement !), on y voit son oeuvre sur le canapé (Absinthe l'aide), on y voit ma fatigue, mes cheveux sales, et y voit-on (ivoiton) à quel point j'aime ce chat ?

Cette semaine, Oscar Wilde dans le métro

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Dans le métro, il y a partout en ce moment  des affiches  montrant Oscar Wilde. Bague, col en fourrure, pose de dandy, une grande exposition lui est consacrée à Paris au Petit Palais, avec un titre qui ressemble à un nom de parfum : "L'impertinent absolu". L'auteur du portrait de Dorian Gray, emprisonné pour homosexualité, -il en est sorti brisé- n'est pas anglais, mais irlandais.Il est né à Dublin, 100 ans avant moi (toujours tout ramener à soi), en 1854. Extraordinairement cultivé, fou de Grèce antique, brillantissime, journaliste, critique d'art,- il a eu comme professeur à Oxford le grandissime John Ruskin, poète, collectionneur d'art, critique d'art, traduit par Proust-  il parlait parfaitement français et d'ailleurs est venu vivre en France à sa sortie de ses deux horribles années de prison. Mais avant, dans sa jeunesse, il avait donné une grande quantité de conférences sur l'art britannique, y compris à 28 ans aux Etats- Unis, où au douanier qui lui demandait ce qu'il avait à déclarer, il avait répondu: "Rien, sauf mon génie" !

Il disait aussi que le plus grand chagrin de sa vie était la mort de Lucien de Rubempré dans La comédie humaine de Balzac ! Il en eut d'autres hélas et très violents. L'hypocrisie de la bonne société le priva de sa femme, de ses enfants. Et il est mort seul,  dans le dénuement, à 46 ans, vagabond à Paris.  Ce n'est pas pour rien qu'il avait écrit beaucoup plus tôt: "Le public pardonne tout, sauf le génie".