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03/12/2016

Cette semaine, Oscar Wilde dans le métro

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Dans le métro, il y a partout en ce moment  des affiches  montrant Oscar Wilde. Bague, col en fourrure, pose de dandy, une grande exposition lui est consacrée à Paris au Petit Palais, avec un titre qui ressemble à un nom de parfum : "L'impertinent absolu". L'auteur du portrait de Dorian Gray, emprisonné pour homosexualité, -il en est sorti brisé- n'est pas anglais, mais irlandais.Il est né à Dublin, 100 ans avant moi (toujours tout ramener à soi), en 1854. Extraordinairement cultivé, fou de Grèce antique, brillantissime, journaliste, critique d'art,- il a eu comme professeur à Oxford le grandissime John Ruskin, poète, collectionneur d'art, critique d'art, traduit par Proust-  il parlait parfaitement français et d'ailleurs est venu vivre en France à sa sortie de ses deux horribles années de prison. Mais avant, dans sa jeunesse, il avait donné une grande quantité de conférences sur l'art britannique, y compris à 28 ans aux Etats- Unis, où au douanier qui lui demandait ce qu'il avait à déclarer, il avait répondu: "Rien, sauf mon génie" !

Il disait aussi que le plus grand chagrin de sa vie était la mort de Lucien de Rubempré dans La comédie humaine de Balzac ! Il en eut d'autres hélas et très violents. L'hypocrisie de la bonne société le priva de sa femme, de ses enfants. Et il est mort seul,  dans le dénuement, à 46 ans, vagabond à Paris.  Ce n'est pas pour rien qu'il avait écrit beaucoup plus tôt: "Le public pardonne tout, sauf le génie".

Commentaires

Un dandy parfait. Je ne connais pas grand chose de lui, á part le portrait de Dorian Gray.

Écrit par : Julie | 03/12/2016

Sa fin de vie est trop triste...

Écrit par : sabine | 03/12/2016

C'est le sort des génies, d'avoir des fins de vie tristes, je pense bien entendu á mon chouchou Arthur Rimbaud, l'homme aux semelles de vent, qui a tant et tant marché et á qui on a coupé une jambe, qui est mort dans un hôpital de Marseille, avec quand même la présence de sa sœur Isabelle. La mère Rimb comme il l'appelait, ne s'est pas déplacée car il fallait qu'elle surveille les moissons. Quelle mégère.

Écrit par : Julie | 03/12/2016

Je ne savais pas qu'il l'appelait La mère Rimb !

Écrit par : Sophie | 04/12/2016

Un grand écrivain, j'espère pouvoir aller voir cette exposition pendant mon séjour à Paris (je veux faire trop de choses et je sais que je n'y arriverais pas)

Écrit par : la Mère Castor | 03/12/2016

Dans la chambre d'hôtel au décor miteux où il mourut, il aurait eu ces dernières paroles : "Ou c'est ce papier peint qui disparaît, ou c'est moi."

Écrit par : fred | 08/12/2016

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