07/06/2014
Les pivoines de Louise
Hier soir je rentre crevée du boulot. Crevée, mais pas un peu crevée. Absolument crevée. Par la semaine (c'est la semaine sur deux où je bosse les cinq jours). Par les trajets accumulés. Par la chaleur. Mal aux jambes. Chaud atroce dans le train. Etc. J'ouvre la porte. Louise est derrière. Elle prend ma main. Sa main est toute fraîche. Elle me dit: "J'ai une surprise pour toi dans la cuisine" et elle m'emmène dans la cuisine. La surprise c'est un gros bouquet de pivoines roses adorables.
Là sur la photo il y en a quelques unes dans sa chambre. Je l'adore.
18:22 | Lien permanent | Commentaires (4)
05/06/2014
Ô ô ô
Ôôô le vert des jardins, l'ombre du soleil, la fraîcheur de l'été, la brûlure de l'amour, l'incendie allumé par le sèche-cheveux oublié, les chats qui essaient de s'échapper, les chats dans les flammes, les chats qui descendent par l'échelle de secours des pompiers, l'inquiétude pour rien, il était débranché, l'amour pour rien un jour tu m'auras oubliée, ton rire, ton absence, tu boudes, tu ris, tu me regardes, tu t'amuses, tu m'oublies, tu ne me vois pas, tu ne fais pas attention à moi, ton rire, la boule de seringa en bas du jardin, le vert du jardin et même le vert salade du jardin, juin, juin, juin, juin !
22:11 | Lien permanent | Commentaires (7)
La parabole surgie hier
Le tableau (1632) de Rembrandt est à Londres, celui (1890) de Van Gogh à Otterlo aux Pays-Bas
Cathédrale de Bourges, Delacroix (1849, collection privée), et Jean-Jacques Henner (1874 Montpellier)
Très curieusement mon chef -j'ai un chef- sans mesurer que sa parole va mettre de l'huile sur le feu, ou sans pouvoir faire autrement, a voulu clore hier une ...euh...polémique entre collègues -je n'étais pas dedans- en terminant ainsi un mail adressé à ses troupes -dont moi, donc-: "....sans vouloir jouer le bon Samaritain".
Et c'est pourquoi, y repensant, je relis cette nuit cette parabole que je n'avais pas entendue depuis si longtemps et je regarde ces "images", surprise et émue par ce Van Gogh que je ne connaissais pas.
04:09 | Lien permanent | Commentaires (18)