28/02/2015
Lordebaillerone (1788-1824)
Lord Byron sur son lit de mort, Odevaere, 1826, musée de Bruges
"Belle Grèce! Triste relique d'une grandeur disparue!" (Childe Harold)
Je tombe par hasard sur une courte biographie en poche qui vient de paraître en Folio (*), de Lord Byron, dont je ne connaissais rien, seulement le nom, car c'est ainsi, à part dire c'est un poète anglais je n'aurais rien pu dire de lui. Je ne savais pas qu'il avait un pied bot (celui sous le drap du tableau), qu'il était mort en Grèce à 36 ans, qu'il s'était battu pour l'indépendance de la Grèce (et quand on dit battu, ce n'est pas une image, à un moment il payait les salaires de deux mille soldats) qui était alors sous domination turque, qu'il avait été ami avec Shelley et que Shelley était mort noyé, que Balzac, Gautier, Stendhal (ce qui ne fut pas très réciproque) et Nerval l'adoraient, et Musset par dessus tout.
(*)Lord Byron. Daniel Salvatore Schiffer, folio biographies 121
23:08 | Lien permanent | Commentaires (4)
J'avais raté le chapeau-arrosoir chez Madeleine !
Le blog de Madeleine me ravit, je ne m'en lasse pas.
Ici, mais surtout là-bas, son billet du 16 février.
17:25 | Lien permanent | Commentaires (6)
Une affiche de film
Je ne savais pas qui était Boris Nemtsov. J'apprends qu'il a été assassiné au pied du Kremlin. Je découvre son existence, sa mort, sa vie, sa belle tête, qu'il était physicien, qu'il a été tué de quatre balles dans le dos, qu'il était une des rares personnes à s'opposer à Poutine, défendant l'Ukraine contre l'agression de la Russie et en même temps j'en sais encore moins sur l'Ukraine. Il organisait demain une marche pour l'arrêt de la guerre. La photo de son meurtre semble tirée d'un film. On dirait même une affiche de film. Je me sens comme une coquille de noix.
10:45 | Lien permanent | Commentaires (2)