05/03/2015
Bettina s'appelait Simone Micheline
Bettina Graziani ici sur la couverture de l'Officiel en 1950, est morte il y a trois jours. Elle était tellement jolie, tellement fine, tellement adorable.
20:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
04/03/2015
Un envoi à point nommé
Surgit à point nommé un envoi, de qui me donna un jour de façon aussi charmante un carré de Ronsard, et que je remercie ici. Pas Ronsard. -Si, Ronsard aussi ! -Cet envoi postal reçu ce soir, à point nommé, c'est le délicieux "Roland Barthes" de Patrick Mauriès aux éditions du Promeneur (éditions qu'il a fondées et qui appartiennent maintenant à Gallimard. Mauriès n'étudie pas, il se promène) J'ai toujours aimé Mauriès et sa préciosité, et son amour par exemple pour Louise de Vilmorin, et pour les textes un peu biscornus.
Son Roland Barthes, publié en 1992, arrive à point nommé alors que je termine la biographie de Tiphaine Samoyault. Il est aussi petit, mince et léger que la biographie est un gros -et délicat ceci dit, mais un peu universitaire quand même- pavé. Et surtout Mauriès a connu Barthes, ce sont ses souvenirs de lui -mais des souvenirs pas racoleurs, des souvenirs comme des "poussières d'images ou de moments" est-il écrit sur le rabat de la couverture.
C'est une photo de Barthes je crois, non? qu'on voit dans sa bibliothèque?
Bref, merci Fred.
23:31 | Lien permanent | Commentaires (6)
02/03/2015
Une langue commune, un dîner presque parfait
Je lis en ce moment trois vies (oui je sais ça s'appelle des biographies mais ce n'est pas la vérité de ce que je lis, moi je sais que je lis trois vies) à la fois, Lord Byron, Freud et Barthes, trois vies rassemblées par hasard (mais bien sûr que non en fait). Ainsi aucune ne pèse trop, ne me pèse trop, ou plutôt peut-être aucune ne me tient trop serrée, ne m'étouffe.
Freud est le plus loin, qui est le plus près. Barthes est tout près. Byron n'est pas loin. Leurs vies si différentes et si proches, remplies toutes les trois de travail, de création, d'écriture, et surtout et par dessous tout, c'est leur point commun le plus fort, d'une immense culture littéraire, historique, chacun, d'une immense connaissance des textes anciens, les grecs et les romains. Ce qui au-delà de leurs langues différentes, un anglais, un autrichien, un français, ou de leurs époques différentes, fait qu'ils parlent la même langue.
Comme si, ici, à la maison, ils dînaient ensemble tous les trois. Ils sont assis devant la fenêtre autour de la table. Je leurs sers des endives au jambon, ils disent "oh mais que c'est bon" et puis une tarte aux pommes. Par contre je ne sers jamais le café, levez vos fesses, allez le faire vous-même.
05:55 | Lien permanent | Commentaires (0)