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02/07/2016

Les roupillons

Eh bien, c' est bien la première fois que j écris un billet sur un téléphone ! C est grâce à mon nouveau téléphone auquel j' ai eu tellement de mal à m' habituer. Bon, je n' ai toujours pas compris où sont les apostrophes (je les ai ajoutées sur l'ordinateur), ni d' autres petites choses, mais ce n' est pas dramatique, j' en conviens. Je peux donc écrire un billet avec juste ce petit rectangle dans la main, assise sur le canapé dont je n' ai guère bougé de la journée, submergée par une fatigue intense qui m' a fait piquer de multiples roupillons, lire un peu (les aventures de Desmoulins, Danton, et IMG_20160628_191955_BURST001_COVER.jpgRobespierre, dans l' excellent «Révolution» d' Hilary Mantell, qui a une des couvertures de livres la plus moche que j aie vue depuis longtemps..), regarder le ciel, soupirer. Oui, soupirer de fatigue, ma spécialité. Allez, je vais essayer d' ajouter une photo !

Jours de France, Marie !

2ee3538aadb6e9d4cfd1dd6ba3c3a563.jpgAh Marie, tu parlais de Jours de France dans ton commentaire ! Je l'ai découvert chez le dentiste quand j'avais onze ans, nous habitions à Nantes à cette époque-là et j'ai eu un coup de foudre pour les Parisiennes de Kiraz, mais aussi pour le papier glacé, les photos, les couleurs. Jamais ce genre de journal ne serait apparu chez mes parents. Maman n'était pas frivole, Papa encore moins (Papa lire Jours de France  ah ah !). Bref les Parisiennes c'était l'image du bonheur, de la légèreté, du luxe. Elles ouvraient soudain les portes sur quelque chose de magique: l'idée qu'un jour moi aussi je serais une jeune fille, ô rêve parmi les rêves !

Le charmant geste de la main

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