10/03/2013
Mars chez la Mère Castor
11:00 | Lien permanent | Commentaires (5)
Trois verts, trois mondes: Cristobal Balenciaga (1895-1972), Charles Frederic Worth (1825-1895), Yves Saint-Laurent (1936-2008)
Balenciaga (1960)- robe exposée à l'hôtel de ville de Paris jusqu'à fin juillet
Une robe de Worth, en-dessous (exposée au même endroit):
Balenciaga est espagnol, il nait quand Worth meurt. Entre ces deux robes vertes, un monde. En vert, deux mondes.
et une robe Yves Saint-Laurent d'occasion, 260 € sur le site vide-dressing
08:30 | Lien permanent | Commentaires (2)
09/03/2013
Là-bas Joyce n'est pas allé, ici il buvait des whisky.
Le 4ème jour était hier et hier n'a pas été comme les jours précédents. Hier j'ai pris le TGV et puis ensuite un de ces nouveaux "petits" trains régionaux super modernes où on est mille fois mieux que dans un TGV. Grand confort, immenses fenêtres, plein de place pour les jambes, toilettes extra propres et vastes (pour fauteuils roulants je pense), + le charme de s'arrêter toutes les dix minutes dans des petites gares comme celle-ci que j'ai prise en photo:
Ces petites gares désertes qui devaient être pareilles sous l'occupant allemand, et qui pourrait surgir ici. Sur le chemin, je vois les premiers arbres en fleur, et cette campagne si calme, qui me bouleverse de sortir comme ça de l'hiver comme de la mort avec ses minuscules bourgeons de forsithias et ses bois encore sombres et beiges. Et puis à 400 kms de Paris, c'est l'arrivée dans la petite ville de R., loin du vacarme. Beaucoup de magasins sont fermés, sont à vendre. Le soleil est doux. Je vais où je dois aller et je repars dans l'autre sens trois heures plus tard.
A 20 heures le hasard fait que je suis invitée à dîner à la Coupole, à deux pas en sortant de la gare Montparnasse.
Le sol est magnifique:
Le Sancerre 2011 rouge, si bon. ça fait longtemps que je n'avais pas bu un vin aussi bon.
Sur les murs il y a des espèces de fresques peintes comme ça, avec ce chat:
Ici au bar, Joyce buvait des whisky.
Moi j'ai mangé un steack tartare parce que j'adore ça, avec des très bonnes frites. Et une île flottante dite "aux pralinettes" mais il n'y avait pas de pralinettes dessus, juste des amandes débiles (rien de plus débile que des amandes sur une île flottante).
Prés de nous un bébé de six mois très sage prenait son biberon dans les bras de sa maman très jolie, qui semblait un peu thaïlandaise.
20:43 | Lien permanent | Commentaires (4)