01/05/2013
Bérégovoy
Fleurs d'arbre en fleurs roses tombées par terre ce midi dans le jardin de ma soeur M. (parce que j'ai aussi une soeur N. Et une autre O, et une autre P, et une autre Q, et une autre R).
Il y a 20 ans il faisait aussi froid le 1er mai qu'aujourd'hui 1er mai. Je m'en souviens très bien parce que, à la campagne pour le "pont", on était allé acheter des couvertures chez Leclerc. Louise n'était pas encore née. Vladimir avait 3 ans. Il faisait froid et lugubre et on a appris par la radio dans la voiture que Bérégovoy s'était tiré une balle dans la tête le long d'un canal à Nevers. Quand on l'a appris il était dans l'hélicoptère qui le transportait à l'hôpital du Val de Grâce et où il allait mourir. Je me rappelle comme si c'était hier du visage de mon père et de ma mère, du froid sinistre qu'il faisait, et de cette nouvelle dont nous ne dimes pas grand chose, ni les uns ni les autres, mais qui avait fait entrer une idée de ce qu'est la tragédie parmi nous, dans ce week-end, une impression d'avoir été touchés dans le sens "mouillés", pas impliqués, mais atteints par ça et les nuages noirs ne nous ont pas quittés. J'avais froid et envie de rentrer à Paris. Il n'a pas fait beau une minute dans ce week-end gris.
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Un coup de prout à Rouen (6 et re-fin)
Ah j'oubliais, j'ai découvert aussi dans cette exposition à Rouen un photographe:Victor Albert Prout. Oui c'est son nom.
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30/04/2013
Un coup de foudre à Rouen (5 et fin)
J'ai eu un coup de foudre à Rouen pour les eaux-fortes de Charles-François Daubigny, dont je ne connaissais ni le nom ni l'existence. Comme tout le monde le sait, les coups de foudre ça ne s'explique pas. Donc je ne sais pas pourquoi ces dessins m'ont paru la chose la plus précieuse de cette exposition.
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