La vie d'un bouquet (je les aime autant tous les deux)

C'est Louise qui a pris la photo du bouquet dans sa splendeur, le jour où il a été livré par Monsieur Marguerite -il y a dix jours-  et moi ce matin, l'autre à l'instant, comme il est aujourd'hui, déplumé. Les pivoines ont fané très vite, le tournesol aussi.Mais comme il est précieux celui qui reste,  dix jours plus tard,fragile, fané, gracieux. Amené, comme chacun de nous, à s'estomper, passer, trépasser.

Un porche

J'étais hier matin à Versailles tout près du château, avenue de Sceaux. Au début de l'avenue de Sceaux. Quand j'ai vu, dans la contre-allée,  ce porche, cette porte, ce bois. Splendeur, non ? (J'aime bien les choses abîmées, réelles). Splendeur des dimensions de cette porte (cochère ?), splendeur de la couleur délavée. Elle est bien abîmée, elle est sale. Mais elle est belle. Non ?

L'avenue de Sceaux part du château, elle fait partie des trois avenues qui partent de la place d'Armes devant le château. (tristesse de cette place sublime occupée depuis des années par le parking des autocars).
L'école nationale d'architecture se trouve là (pas derrière cette porte !), entre donc l'avenue de Sceaux et l'avenue de Paris.

Je regrette de ne pas avoir poussé cette porte grise (bleue ?). Je reviendrai voir ce qu'il y a derrière.

Hier, garden party !