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19/06/2013

Maurice Nadeau (1911-2013)

La première fois que j'ai entendu le nom de Maurice Nadeau c'est en classe de 1ère parce que j'avais un exposé à faire sur le surréalisme. Je me souviens très bien du choc éprouvé à découvrir le surréalisme, André Breton, les dadas, et surtout l'écriture automatique. Enfin quelque chose d'amusant! Et comme Maurice Nadeau avait écrit une histoire du surréalisme, son nom est apparu dans ma vie. Sans que je me souvienne si j'ai eu son livre dans les mains d'ailleurs. Il l'avait écrit juste après la guerre mais avait fondé la Quinzaine Littéraire en 1966, c'était trois ans avant que je sois en première et je me souviens par contre très bien que je ne lisais pas la Quinzaine littéraire à cette époque, mais...Pilote et ensuite Charlie Hebdo. Oui bon, ça va! En fait j'ai toujours trouvé la Quinzaine horriblement barbante, la seule chose que j'aimais c'est le format. Ensuite pour une raison ou une autre j'ai lu parfois les numéros spéciaux, sur ceci ou cela. Pendant une longue période souvent l'été dans le jardin de la maison en Charente, j'avais des bonnes résolutions. Lire la Quinzaine, je me suis longtemps dit: "mais quand même si t'es pas capable de te concentrer assez pour lire la Quinzaine..." Mais rien à faire. Depuis longtemps je sais bien quel personnage extraordinaire est Nadeau, je sais sa vie splendide, fils d'une mère femme de ménage et qui ne savait pas lire, résistant, prof, instituteur, éditeur, ami de Beckett avec qui il passait des longs moments d'amitié dans le silence mais ils étaient ensemble, "découvreur" de Houellebecq, mais de tant d'autres avant: Beckett, Pérec, Claude Simon..., (et après?), admiré, respecté, vénéré, lâché par beaucoup de ceux qu'il éditait et les lâchant, et avec un rapport à l'argent que bien sûr j'aime. Lâcher l'argent, oui. Oui Nadeau est ce monument qui fait honte à tellement, cet homme plein de livres, sa vie pleine de livres, et son appel à l'aide il y a encore 1 mois, à 102 ans pour sauver la Quinzaine, serrait le coeur et en même temps agaçait. Ses raisons de se battre et en même temps ce sentiment pour moi d'un combat barbant, fichu. Je ne sais pas bien expliquer pourquoi. L'orage gronde et éclate ici. Comme un orage d'été charentais quand la Quinzaine parcourue et oubliée sur un transat, prenait sur le coin de la gueule une violente pluie d'été.

 

 

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Admiration pour Patrick Faigenbaum

Patrick Faigenbaum (2011). Ces photos ont été prises à Calcutta. J'ai déjà dit comme j'admire Patrick Faigenbaum et aime toutes ses photos. Pour ses photos en Inde il vient d'avoir le prix Henri Cartier- Bresson, décerné tous les 2 ans, c'est une bourse de 35 000 euros, et je suis bien contente pour lui.                                                                                                                                                                                   web.jpg                                                                               

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17/06/2013

ça révise! ça révise! et même ça vise! Priez pour elle!

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          vous noterez le détail  complétement irréaliste de cette photo, le vase ayant été amené là par ma main pour faire genre (mon célèbre côté artiste ), aucun vase ne résisterait en vrai à cette effervescence, ce vase est hors-sujet!                                               

    Louise passe le bac de français après- demain  pour l'écrit, le 25 pour l'oral, elle révise et  ne parle plus que de "registres littéraires", figures de style, versification...

"Priez pour moi" dit-elle "et que ça ne soit pas le théâtre" . Elle ajoute: "Sinon je me chie dessus".

Misère !