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28/04/2013

En écoutant César Franck

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En écoutant César Franck en cette fin d'après-midi, la sonate pour violon très connue, et puis "Mélancolie" ce morceau magnifique de 3 minutes, je pense à toi qui partage ma vie et qui lit pas loin de moi, et qui est rentré hier avec ce bouquet là pou moi, aux nombreuses années qui nous séparent et nous sépareront, et  à la douceur de tous les jours de maintenant, merci quoi, allo quoi!

 

Enée fuyant Troie (Le Baroche 1535-1612)

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1598, à la Galleria Borghese à Rome, d'habitude

 

 

A la National Gallery à Londres depuis février, l'exposition des tableaux du Baroche, un peintre italien qu'on appelle "maniériste" est ouverte jusqu'au 13 mai. J'aime tellement ce genre de tableau. On dirait presque Le Greco.

 

 

 

 

Dimanche: froid de Zarathoustra

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Les radiateurs sont encore chauds et si les radiateurs sont encore chauds c'est que dehors il fait encore froid. Ainsi parlait Zarathoustra. Vous savez que quand il est né à peu près 1200 ans avant JC, il a éclaté de rire? Je n'ai jamais lu Nietzsche et je suis mal partie pour. Pourquoi Nietzsche est important? Je n'arrive pas à me concentrer à son propos. Je n'arrive pas souvent à me concentrer. Les choses, le monde, la vie, me filent entre les doigts. Le sentiment du "filantrelaidoi" me réveille chaque nuit et me fait me lever sans effort,  heureuse d'être vivante dans la nuit. Ensuite j'ai sommeil. Mais je suis en vacances quinze jours. Bon d'accord il fait froid mais les radiateurs sont encore chauds, les arbres verts, ma faim, de loup, et à la fin de sa vie, la maison de Nietzsche à Sils-Maria, en Suisse, à 1800 mètres d'altitude, tout près de lacs magnifiques, comme ça:

 

 

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la maison de Nietzsche à Sils-Maria au sud-est de la Suisse dans les Grisons

 

 " Les lieux le ravissent. «Il y a certainement beaucoup de choses plus grandes et plus belles dans la nature, mais ceci est étroitement et intimement parent avec moi, j’y suis lié par les liens du sang, par plus encore !» Libéré de la «pression» qu’il subissait «partout ailleurs», noyé dans un sentiment de «tranquillité ininterrompue», il flâne au bord de l’eau, s’arrête et médite sur le petit pont qui enjambe le torrent - «son» banc est encore là - observe les transformations apocalyptiques du paysage lorsque des nuages noirs recouvrent le plateau et la vallée, emprunte les chemins muletiers qui grimpent vers la montagne, et gribouille des notes sur un petit carnet. C’est au cours de l’une de ses promenades, en regardant à l’horizon le lac de Silvaplana, «sous le souffle malicieux et heureux du vent», qu’il a la révélation de Zarathoustra et de l’Eternel retour. «J’étais assis là dans l’attente - dans l’attente de rien, par-delà le bien et le mal jouissant, tantôt de la lumière, tantôt de l’ombre, abandonné à ce jeu, au lac, au midi, au temps sans but. Alors, ami, soudain un est devenu deux - Et Zarathoustra passa auprès de moi…» (Libération, 21 juillet 2010)