02/03/2015
Une langue commune, un dîner presque parfait
Je lis en ce moment trois vies (oui je sais ça s'appelle des biographies mais ce n'est pas la vérité de ce que je lis, moi je sais que je lis trois vies) à la fois, Lord Byron, Freud et Barthes, trois vies rassemblées par hasard (mais bien sûr que non en fait). Ainsi aucune ne pèse trop, ne me pèse trop, ou plutôt peut-être aucune ne me tient trop serrée, ne m'étouffe.
Freud est le plus loin, qui est le plus près. Barthes est tout près. Byron n'est pas loin. Leurs vies si différentes et si proches, remplies toutes les trois de travail, de création, d'écriture, et surtout et par dessous tout, c'est leur point commun le plus fort, d'une immense culture littéraire, historique, chacun, d'une immense connaissance des textes anciens, les grecs et les romains. Ce qui au-delà de leurs langues différentes, un anglais, un autrichien, un français, ou de leurs époques différentes, fait qu'ils parlent la même langue.
Comme si, ici, à la maison, ils dînaient ensemble tous les trois. Ils sont assis devant la fenêtre autour de la table. Je leurs sers des endives au jambon, ils disent "oh mais que c'est bon" et puis une tarte aux pommes. Par contre je ne sers jamais le café, levez vos fesses, allez le faire vous-même.
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