19/04/2015
Les roses de Louise
Hier Louise m'a donné des roses pour me faire plaisir.
21:20 | Lien permanent | Commentaires (2)
La sublime orpheline Florence Henri
130 photos de Florence Henri (1893-1982) sont exposées au musée du Jeu de Paume jusqu'au 27 mai. Son père est français, sa mère allemande. Ils disparaissent tôt, elle quand elle a deux ans, lui quand elle en a quatorze.
Elle est née à New-York mais vit en Silésie jusqu'à ses 9 ans puis est pensionnaire à Paris. Elle étudie le piano à Rome chez une tante puis à Londres. Pianiste, elle renonce au piano et devient photographe, rencontre les Delaunay, Man Ray, Arp, Kandinsky et ouvre pour vivre son studio de photographie.
Elle donne des cours de photo (Gisèle Freund a été une de ses élèves) et photographie des publicités (comme ces pâtes La Lune), puis se consacre à la peinture.
Elle est très injustement méconnue quand même, non?
02:03 | Lien permanent | Commentaires (4)
17/04/2015
Ils s'asseoient hier en face de moi
Ils ont dû être très beaux. Ils sont toujours très beaux. Je ne sais pas de quel pays de l'Est ils sont. Ils se sont assis en face de moi hier soir dans le métro. Je ne comprends pas ce qu'ils disent (hélas !) mais leur langue est belle, pleine de "k". Elle lui parle, il lui parle. Ils ne se regardent pas, ils se penchent légèrement l'un vers l'autre, et je les imagine ayant vécu tellement d'années ensemble. A un moment il sort le mouchoir plié de sa poche (qui fait ça encore?) et le replie joliment. Elle a des très belles boucles d'oreille qu'on ne voit pas bien sur la photo. Ils sont tristes de quelque chose je ne sais évidemment pas quoi, ou alors préoccupés. Il est large d'épaules, elle a un joli cou (pas du tout abimé), et tous les deux des très beaux yeux. Il est très viril, elle est très féminine. Je les vois danser ensemble tendrement ou se coucher, fatigués, se disputer, soupirer, pleurer, être inséparables, s'aimer.
(grâce à mon téléphone, ils n'ont pas vu que je les prenais en photo)
23:16 | Lien permanent | Commentaires (4)