18/11/2012
La pâte de coing
au marché d'Aix en Provence ce matin (envoyé par tél par notre agent)
Avez-vous déjà épluché des coings? (Savez-vous planter les choux?) Si oui vous savez que ce n'est pas une petite affaire, je ne sais pas s'il y a un fruit plus casse-pieds à éplucher. Pendant des années et des années et des années je ne l'ai pas su. Je passais au marché devant les coings sans les voir. Pourtant je raffolais de la pâte de coing, la vraie, maison. Il parait que les basques en mangent avec le fromage. Pas du camembert bien sûr ni du pont l'évêque. C'est peut-être pour ça que ma grand-mère paternelle en faisait tous les ans et que donc j'en ai mangé toute mon enfance, toute ma jeunesse -parce qu'elle était à moitié basque.
La magie de cette pâte de coing et du souvenir de cette pâte de coing: ma grand-Mère la posait sur une assiette dans l'armoire de la salle à manger, celle de la "belle"vaisselle qui ne servait pas tous les jours. C'était une armoire charentaise faite des mains de mon arrière-grand père paternel, mais pas de son côté à elle, c'était le père de mon grand-père paternel (je sais c'est passionnant), une armoire en bois très sombre, presque noir. Je ne sais pas pourquoi la pâte de coing était là. Il n'y a jamais rien eu de comestible dans cette armoire réservée à la vaisselle. Le mystère de la pâte de coing dans cette obscurité, les portes fermées, n'est pas prêt (près?) d'être élucidé.
Voilà . Et donc la pâte de coing se coupait en petits carrés et se mangeait au moment du café, comme si c'était du chocolat. (Je ne suis jamais arrivée à faire la même, la mienne ne se "tient" pas assez, vous voyez ce que je veux dire?)
"Nature morte aux coings" de Van Gogh:
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