25/05/2017
Un anniversaire sous le cerisier
A cette époque un nouveau président avait été élu. Il s'appelait Emmanuel Macron. Il était content certainement. Tous les ministres aussi. Mais cela ne changeait rien pour l'ensemble du pays. Il faisait un temps d'été et c' était pourtant toujours le printemps. Les nouveaux députés n'étaient pas encore élus, Roland-Garros n'était pas fini, la fête des mères n'était pas passée, en Angleterre un attentat avait fait 22 morts, j'étais jeune encore si je regardais Maman de plus en plus affaiblie, avec qui on était aller lui commander un nouveau lave-linge chez Darty, mais c'était pour elle affreusement fatigant, j'étais bien vieille quand je regardais ma petite-cousine qui avait presque 7 ans, qui avait perdu plein de dents.
Le vent balançait au-dessus de nous les branches de cerisier. Les cerises étaient encore vertes. Une mésange passait. Ma soeur avait fait sur les tables des bouquets avec les roses Pierre de Ronsard de son jardin. C'était son anniversaire. Je lui avais offert des boucles d'oreille que je trouvais très jolies, rococo. Mais les uns leur trouvaient un air égyptien, les autres un air africain. A cette époque nous étions loin de penser que la guerre était aussi prés.
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24/05/2017
Baba
L'envie furieuse de manger un baba au rhum ( celui de samedi midi dans le parc du château de Versailles)
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23/05/2017
Le capitalisme affreux
Alors vous avez vu ? Maintenant Macron ne sourit plus, il fronce les sourcils pour faire sérieux. Je me demande même s'il n'a pas déjà grossi. Hein ? Si. Et il va encore plus froncer les sourcils en recevant Poutine le 29 dans une petite semaine. Pas parce qu'il sera fâché, - il est si heureux d'être président quoiqu'il s'applique soigneusement à le cacher après sa bourde du 1er tour- mais pour faire sérieux, très sérieux, pour faire président important. Il s'est trouvé une priorité: refaire le code du travail. Comme si plafonner les indemnités de licenciement quand on est viré injustement, car il s'agit de ça, pouvait faire baisser le chômage. Personne n'y croit, mais ça fait plaisir à Gattaz. "Je suis sur un nuage" a-t-il dit.(Gattaz). Comme si réduire les droits des représentants du personnel allait créer des emplois. Ce n'est pas le code du travail qu'il faut changer, c'est ce capitalisme affreux.
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