Le tout début du printemps

Au bord du périphérique, entre le Décathlon et la CGT, j'ai vu il y a dix jours, les premiers arbres en fleur. (Ne dirait-on pas un haïku: "Au bord du périphérique/Entre le Décathlon et la CGT/Il y a dix jours/ Les premiers arbres fleurissaient"?!). Et hier, derrière le grillage le long des quais de la gare, les premières primevères, jaunes très pâles avec des tiges très courtes, mignonnes comme des queues de lapin.

C'est le tout début du printemps. Les forcithias ont des minuscules boutons, à peine perceptibles, certains arbres ont des bourgeons, et ici sur le balcon (dans un état hivernal affreux), le marronnier aussi. Ouf, c'est le début du printemps. Le printemps à lui seul sera une raison de vivre, et son enchaînement merveilleux, les bois vert tendre, l'herbe fraîche, les jonquilles, les iris, les chocolats de Pâques, le muguet, le lilas, les roses.

Le printemps, qui nous tient debout.

 

Les lapins de Lisa Perrin

Les anniversaires de février, dimanche dernier

Tout le monde ou presque a son anniversaire en février, vous avez remarqué ? Non? Pas chez vous? Roo, je sais ! Mais chez nous c'est comme ça. Janvier et février: saison des anniversaires. Dans la famille du Professeur aussi. Lui, ses frères, sa belle-soeur...Je vous dis, c'est dingue. Bref. On en a fêté plein ensemble dimanche dernier. Et je n'aime pas trop ça. Les anniversaires  sont dilués, alors que, normalement, tout le charme consiste à être le seul héros du jour, le jour de son anniversaire. N'est-ce pas pour chacun un jour singulier ? Fêtés ensemble, les anniversaires perdent de leur saveur, et les chiffres ajoutés ne signifient plus rien. Ajoutées les unes aux autres, ce sont 194 années qui s'inscrivaient sur le gâteau dimanche dernier. Mais comme en réalité personne parmi nous n'avait 194 ans,  c'était triste, je cherchais qui aurait pu avoir dimanche 194 ans, et là ça aurait été un merveilleux invité.