Levez-vous ô glaces désirées !

 

 Après l'orage (nouveau: le petit coussin pour Absinthe au fond. Trop cooooooooool !)

En  ce moment je fais des glaces. Une glace différente tous les jours. Avant-hier, celle au caramel au beurre salé: une merveille, mais un peu longue à faire. Bon. Hier: glace à la banane. Pas assez crémeuse, un peu trop "sorbet". J'ai vu depuis que c'est mieux de faire rôtir les bananes avant ! De toute façon j'ai un doute pour les glaces qui n'ont pas cuit  (oui, façon crème anglaise, je me comprends). Et cet après-midi j'ai fait une glace au chocolat avec la recette de Linxe, rapide à faire, couleur génialement belle, je vous dirai si elle est aussi bonne que belle ! Au programme demain: glace à la pistache. On ne se refuse rien. (Tiens j'avais oublié: autrefois mes oncles disaient: "La maison ne recule devant aucun sacrifice", j'avais complètement oublié!). Et bien sûr pas du tout la peine d'avoir une sorbetière. Sorbetière = suppôt du capitalisme comme a dit Marx dans sa célèbre lettre à Chateaubriand.

Malice du Ciel, toujours.

 

 Il y a deux ou trois jours, bon, trois exactement car c'était le 24, j'ai dit en voyant qu'on était le 24: "Mes petits enfants, c'est bientôt Christmas, et je ne suis pas prête", répétant ainsi mot pour mot une phrase que disait chaque année grand-mère à partir de l'été, car pour elle Noël était une grande affaire (C'EST une grande affaire !), une phrase devenue... culte si j'aimais le mot culte, mais je n'aime pas le mot culte, dans la famille, une de ces phrases merveilleusement incompréhensibles pour "les autres" et qui sont le versant joyeux de la famille (on a aussi "Quoi? la ratatouille dans la crème au café ?" etc, chaque famille a les siennes !).

Donc on était le 24 et je dis ça et je parle de Noël.

Le lendemain midi,qui était le 25 (la précision scientifique de ce blog est étonnante) je marche dans la rue et que vois-je dans le caniveau ? Deux boules de Noël! Toute seulettes, mignonnettes, incongruettes, une dorée d'un doré fané et une autre en dentelle de fer doré aussi, très légères toutes les deux. Quelle malice du Ciel !

C'est tout ? vous demandez. Oui c'est tout. Hop je les ai ramassées, mises dans mon sac, accrochées sur une étagère à la maison avec le petit bonhomme de neige que j'avais oublié de ranger et une petite boule rouge, oubliée aussi. Et ça m'a complètement ravie.

Un cadeau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Alice  est l' amie inséparable de Louise. Il y a quelques jours elle m'a tendu un petit paquet en me disant "Tiens, c'est pour toi, la grande malade" très gentiment. Dedans il y avait ces deux petits gâteaux avec une pince dessus pour y mettre des photos. J'y ai mis papa. Qui adorait les gâteaux.