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17/08/2013

La chambre dans le sous-sol

160820132689.jpgle large vu vendredi, de la cité d'Aleth à Saint-Servan, en face de Saint-Malo

 

Après quinze jours dans le Finistère: vingt-quatre heures à Saint-Malo.

On entre dans cette chambre par le garage. C'était la première fois hier soir que je rentrais dormir par un garage. Ce n'est pas une grande chambre mais elle pourrait être agréable. On entend les mouettes, et la fenêtre donne sur des plants de tomates dont les tomates sont mûres. On est au raz du jardin. Et puis il suffit de traverser la rue et on  est sur la grande plage dorée du Sillon, à Saint-Malo, presque à Paramé. Cette nuit à deux heures et demi je suis montée dans le salon, j'étais trop réveillée, j'ai lu d'un bout à l'autre Ouest-France assise dans le salon où l'horloge sonne les heures comme une église. Savez-vous que Saint-Malo Intra-muros est devenu affreux? "Comptoir des cotonniers", "Du pareil au même", "Lacoste", "Princesse Tam Tam", "Maje", "Swatch", "Petit Bateau"...les enseignes se succèdent, il n'y a plus maintenant que des boutiques de marques, ou des petits restaurants prétentieux.

C'est affreusement triste.

Du haut des remparts le large est toujours aussi beau quand on regarde vers le grand Bé, là où Chateaubriand est enterré. Dans la ville, la maison où il est né, est abandonnée. Mais préférons peut-être l'abandon, à un horrible musée avec des audioguides et des parcours pédagogiques.

De toute façon, nulle part Chateaubriand n'est célébré, et cet été ...c'est Gotlib qui est exposé (dans la chapelle Saint-Sauveur). Avec un titre idiot en plus: "L'effet coccinelle". Grrr.

Ainsi ont fini les vacances. 

 

 

 

14/08/2013

André Pécoud (1880-1951) : quelle grâce

 

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13/08/2013

L'été s'enfuit.

L'été ne s'étend plus comme un tapis rouge devant moi. Une journée qui finit, une autre qui s'appelle demain, puis après-demain sera la veille du départ, puis un saut pour aller saluer Chateaubriand, et puis ça sera le retour. Et lundi le train, le métro, le travail.

La nuit est pleine de regrets et je voudrais habiter dans chaque maison. Il y en a une, petite, étroite. De son unique fenêtre on voit certainement la mer en penchant la tête, et en face un champ de choux-fleurs.

A l'hôpital, les lèvres fardées en rouge, comme le tapis rouge de l'été, elle mange des pommes de terre vapeur avec appétit, le bras piqué d'injections, un tapis de chimiothérapie.

"Quand même, vous êtes des nuls !" crie pendant ce temps la soeur à ses frères. En voulant changer l'abattant des toilettes, ils ont tout cassé. Tout le monde rigole dans la maison loufoque.