19/08/2017
Au sud de Saint Rémy de Provence
photos: Louise (cet après-midi)
Ce sont Louise et Vladi qui me font découvrir l'existence de cet endroit: Glanum, du nom d'un dieu celtique, Glan. Ils y étaient cet après-midi, découvrant ensemble cette région à la faveur de l'installation de Louise à Marseille. Ce qu'il y a d'extraordinaire, je trouve, sur ces photos, c'est qu'il n'y a personne, pas un chat.
La cité, située au pied des Alpilles, et qui date de l'âge de fer, s'est beaucoup développée au IIème siècle avant JC, puis devient latine en 63 avant JC, pour quatre siècles plus tard, être saccagée par les Barbares, et abandonnée. Recouverte par la terre, elle disparait. (Nul romantique n'y a traîné les pieds !) Et c'est seulement en 1920 que des archéologues, sous la direction de Jules Formigé, la mettent à jour. C'est très impressionnant je trouve. Et, encore plus vertigineux: seule une petite partie de la ville a été découverte. Le site fait toujours l'objet de fouilles.
C'est une "vraie" ville, avec des temples, une rue principale, un forum, un arc de triomphe, des maisons à péristyle, des remparts, un sanctuaire, des thermes...
En tous cas aujourd'hui, Glanum était merveilleusement désert. Quel charme puissant que ces siècles offerts...
22:53 | Lien permanent | Commentaires (3)
18/08/2017
Les lapins et le chat
Je vous ai dit que je marche tous les jours? (Prescription médicale.Vie passionnante) (et que quand je vais reprendre le travail lundi, je dois marcher une demi-heure le midi, -et sans m'arrêter dans les boulangeries en plus- manquait plus que ça tiens !). Bref, aujourd'hui entre deux averses (la pluie qui passe) j'ai marché dans le coin et je me suis aventurée un peu plus loin, enfin à peine, je peux vous assurer que ça n'a rien d'une randonnée, limite je me traîne,mais dans des rues inconnues. Jardins inconnus, maisons inconnues.
Je suis tombée sur une maison dont j'ai pensé que les habitants étaient civilisés; ces deux lapins très sympathiques, quasi vivants (vivants?) dans le jardin, et cet écriteau.
17:05 | Lien permanent | Commentaires (6)
17/08/2017
"...Un furieux vivant qui m'éblouit..." (Philippe Muray, "La gloire de Rubens")
"Deborah Kip et ses enfants" (1630)
"Je chante ce peintre, écrit Philippe Muray, parce qu'il n'est pas de notre siècle. Il y a des éternités que la peinture est dépassée, sortie du monde, rocher des couleurs arraché au globe, planète de plus en plus lointaine, et Rubens est toute la peinture. Je remonte aux sources non pieuses, non "sacrées", d'une disparition. Je ne déterre pas un mort, je révèle un furieux vivant qui m'éblouit...".
16:08 | Lien permanent | Commentaires (2)