03/05/2014
"...Embrasserez-vous la fumée d'un nom qui passe et luit?.." (Paul-Jean Toulet)
A 4 heures je me suis réveillée en sursaut, Louise n'était pas rentrée.
Tout en pleurant d'inquiétude jusqu'à six heures quand la porte s'est ouverte, et que belle comme une princesse elle est rentrée, j'ai pris n'importe quel livre dans la bibliothèque de l'entrée, un livre à toi que je n'avais jamais remarqué (le livre), et c'était Les contrerimes de Paul-Jean Toulet.
Je ne le connaissais que de nom. Ton édition est en folio, et surprise, elle est présentée par Jean-Luc Steinmetz qui a été il y a longtemps mon professeur à la fac, à Rennes, au temps jadis. Les notes et la bibliographie sont aussi de lui, que j'aime beaucoup, et à qui je pense assez souvent, pour qui ne le saurait pas, et cette présentation dont j'aime qu'elle ne soit pas une "introduction" est si belle, si délicate, si bien écrite, un bijou. Il dit par exemple: "...Avec abandon il convient de le lire, sans vouloir augmenter par trop le gain de plaisir qu'il nous procure. On ne dira pas, en l'occurence, qu'il faut se contenter de peu. On préférera voir dans ce peu, une admirable écume..."
J'ai donc lu avec ravissement pour une partie de moi, l'autre partie était si inquiète, la présentation et plusieurs pages.
"Le coucou chante au bois qui dort.
L'aurore est rouge encore.
Et le vieux paon qu'Iris décore
Jette au loin son cri d'or.
Les colombes de ma cousine
Pleurent comme une enfant.
Le dindon roue en s'esclaffant:
Il court à la cuisine".
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"Children and garden" et "Wood and garden" (Gertrude Jekyll)
une peinture de Gertrude Jekyll
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02/05/2014
Un tee-shirt auquel rêver longtemps...il est épuisé
marque: G. Kero
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