29/06/2014
Un fuschia, un pétunia et un géraniuma
22:49 | Lien permanent | Commentaires (4)
Il ne restait que des tomates
Invités-surprise ce soir. Il ne restait que des tomates. Frigo vide. Placards vides. Mais des oeufs, du lait, de la farine. Et quand on a ça, on est sauvé. Bref, vous savez ce que j'ai fait? Un clafoutis à la tomate. Trop bon. Un poil étouffe-chrétien (pas mal pour le premier jour du ramadan) mais sauvé par la fraîcheur des tomates. Donc il faut 4 oeufs, 300g de lait (oui, moi je compte le liquide en grammes), 200 g de farine, du sel, du poivre.
D'abord, vous faites revenir quelques morceaux de tomates dans huile d'olive chaude. Puis dans un grand bol vous mélangez la farine, les oeufs un par un puis le lait. Vous salez et vous poivrez. Vous beurrez un moule à gratin. Vous mettez au fond les morceaux de tomates rissolées. Vous ajoutez la pâte. Vous enfoncez délicatement dedans des moitiés de tomates. Vous parsemez de noisettes de beurre. Bon, franchement ça prend cinq minutes à peine.
Vous faites cuire une demi-heure à trois quarts d'heure selon votre four. (Moi pas connaître votre four). Vous mangez ce truc chaud, tiède ou froid.
NB: c'est quoi les choses blanches sur le dessus? Je sais pas, moi! Du dentifrice?
22:38 | Lien permanent | Commentaires (7)
La glaïeulomanie (Un peu de psychiatrie)
La glaïeulomanie est un délire très grave pouvant porter atteinte à la raison du malade - et détruisant la vie de son entourage. Comment me direz-vous se caractérise ce délire ? Démence, frénésie, imbécillité, idiotie !
Le glaïeulomane ou la glaïeulowomane est pourtant une personne "normale": elle se fait chier dans la vie, elle a envie de tuer tout le monde, elle n'arrive pas à faire des économies. Mais sous cette apparence banale, la maladie peut se cacher. Quoi? Je pourrais être glaëulomane sans le savoir, vous dites-vous soudain, affolé. Oui. Soyez fort. C'est possible.
La glaëulomanie arrive sans crier "gare! gare". Moi-même qui vous parle, c'est à quarante ans que j'ai été atteinte brusquement. Le croirez-vous? je n'aimais pas les glaïeuls. Je vivais sans penser à eux. un peu comme quand on tombe amoureux on se dit: "Mais c'est vertigineux, avant je ne pensais pas à lui." Le nombre de glaëieuls que j'ai vus sans les voir ! Et puis j'ai été atteinte. Comme par les huitres. Je n'aimais pas les huitres. Connaissez-vous le lien entre les glaïeuls et les huitres? C'est un lien secret et scientifique, une découverte que j'ai faite. Appelez-moi Marie Curie.
La glaëulomanie fait-elle souffrir? Non ! La glaïeulomanie rend heureux. Je vous entends: "Alors ce n'est pas une maladie!" Mais si. Tout trouble mental rend heureux. Enfin, heureux. C'est une béquille. un symptôme auquel on s'accroche. "La glaïeulomanie, névrose ou psychose?" sera l'objet de ma première leçon au Collège de France en octobre. On m'a confié la chaire "Certitudes et latitudes". Oui c'est assez pointu. Entrée libre. Amphithéâtre Marguerite de Navarre. Venez tôt.
09:51 | Lien permanent | Commentaires (10)