24/09/2014
La recrudescence
Au boulot tout le monde parle de la recrudescence. De la recrudescence de quoi? De la coqueluche. Une collègue l'a attrapée. Alors tout le monde appelle sa mère: "Maman je l'ai eue?". Et toutes les mères disent - non sans un malin plaisir- :"franchement je ne m'en souviens plus". La tête de tout le monde, la tête dépitée, la tête d'enfant déçu que sa maman ne s'en rappelle plus. Sans doute qu'elle devrait. elles devraient toutes absolument, et savoir si ça a commencé un mardi ou un jeudi.
Mais franchement, non, sans façon, non merci, pour les mamans cette époque là est bien finie.Et gros-jean comme devant, tout le monde voit bien que nos maladies d'enfant tout le monde s'en fout, et en premier lieu, bien fait pour nous, nos mères qui, ça va, grandis, tu vois pas qu'elles, elles se débrouillent bien sans mère ?
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23/09/2014
Une phrase interrogative. Exemple: "Est-ce que vous me prêtez deux neurones d'intelligence?" (Nicolas Sarkozy dimanche soir)
23:25 | Lien permanent | Commentaires (3)
"Le promeneur magnifique"
Y-en-a-t- il ici qui ne savent pas que j'ai depuis des années une love affair (oui j'en mène plusieurs de front) avec Albert Thibaudet ? Daniel Tanguay - je ne sais pas du tout qui c'est-, bon je viens de regarder c'est un "philosophe" qui a écrit sur Léo Strauss, l'appelle joliment "le promeneur magnifique" (Thibaudet, pas Strauss, suivez bon dieu...) et dit dans une revue qui s'appelle "Arguments: "....La critique de Thibaudet n’est pas une critique assise, elle est une critique marchante, voire gambadante. Thibaudet fut d’ailleurs lui-même un grand marcheur et un homme mobile dans tous les sens de l’expression. Pendant sa courte carrière d’enseignant au lycée de 1898 à 1914, il prit congé quatre ans pour voyager. Helléniste de talent, il a ainsi traversé la Grèce à pied parcourant jusqu’à soixante-dix kilomètres par jour ! Toute sa vie, il sera ainsi en déplacement : pendant la guerre, il suivra son unité dans ses déplacements dans l’est de la France, après la Guerre ; il enseignera à l’Université d’Uppsala en Suède et puis à l’Université de Genève en Suisse. Il n’abandonna pourtant jamais la maison familiale de Tournus en Bourgogne où il revenait travailler et aussi se reposer pendant les vacances. De Tournus, il faisait fréquemment le voyage vers Paris où il suivait d’un regard à la fois proche et distant la vie littéraire. Thibaudet a donc passé une bonne partie de sa vie à se déplacer d’un lieu à un autre. Il profitait d’ailleurs de ses longs voyages en train pour se livrer à sa plus grande passion, la lecture. Il partit même à la guerre avec, dans son sac Montaigne, Virgile et Thucydide. Thibaudet fut un lecteur boulimique. Il faisait partie de ces lecteurs qui ont tout lu et qui retiennent leurs lectures. Thibaudet sait tout ou presque tout, des nombreux sujets qui ont retenu son attention : la philosophie, l’histoire, la géographie, la politique et, bien sûr, la littérature. Il n’est pourtant jamais pédant : il porte son érudition très légèrement et la distribue généreusement sans aucune arrière-pensée..."
Je l'aime, je l'aimerai toujours, je n'ai jamais cessé de l'aimer.
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