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02/01/2016

Les fleurs -mais sans parfum- du nouvel an

2 janvier.jpgNouvel an à fleurs + qu'à chocolats. (Mais tes chocolats étaient bien bons, Rémy, merci !). Ce fut un nouvel an à fleurs. Oui bon je l'ai déjà dit. Alors j'explique. Tanguy a donné à Maman, ma soeur et ma nièce, à chacune, un petit rosier en pot. Ma soeur est arrivée avec pour Maman un grand bouquet de mimosa, très beau avec beaucoup de feuilles, et pour moi un ravissant petit bouquet de violettes. Et ma nièce m'a donné une jacinthe rose. Vous les voyez sur la photo sur l'étagère, ayant rejoint une fleur de géranium du balcon.

Et vous savez quoi? Eh bien le mimosa ne sent rien, les violettes non plus et la jacinthe pareil, alors que normalement chaque odeur est si caractéristique, si délicieuse. Et je n'ai pas le nez bouché !

Alors voilà, je cherche la moralité de cette histoire, de ces parfums absents, de ces fleurs privées d'un de leur charme puissant. Je ne sais pas, ni pourquoi ça m'attriste autant.

01/01/2016

Lui que j'aime passionnément, Chateaubriand

mimosa.jpgce midi chez Maman

Pour ça par exemple, lu ce matin: "...Déjà je n'appartenais plus à ces matins qui se consolent eux-mêmes, je touchais à ces heures du soir qui ont besoin d'être consolées.." (Livre 22, chapitre 25 des Mémoires d'outre-tombe)

Le tajine, la bûche

Photo-0484.jpgPendant que des gens crèvent de faim, meurent à cause de la guerre, ou vivent capturés par Boko Haram -capturées plutôt- et que d 'autres pataugent dans la bouillasse de Calais ou, au chômage ont tout perdu, n'ont plus de toit, et dorment dehors,  j'ai préparé hier le déjeuner de ce midi: un tajine de veau aux petits pois et aux fonds d'artichauts, et une bûche framboises.

Je n'avais pas envie de le faire, fatigue, lassitude, pfff. Je me suis forcée, comme on se force parfois à faire les choses.  Je pensais à ceux qui envieraient mon sort, je me disais aussi "bah, tu as 61 ans, à tout casser il te reste grosso modo 20 ans de cuisine à faire, râle pas, tu tiens le bon bout" (je suis la gaité).

Et puis le dieu du Maroc m'est apparu. Car ce tajine est un plat marocain. J'ai repensé à Casablanca, à cette semaine simple, douce, pas aseptisée, passée là-bas, aux orangers, au ciel noir au-dessus de la mer verte, aux palmiers, au long boulevard Zerktouni qui mène à la mer. Ces souvenirs et celui de ce déjeuner avec Mohamed si charmant m'ont redonné de la force. Vive le Maroc et son immense beauté.

Tajine prêt, bûche à décongeler puis décorer. Allez, courage, le 1er janvier sera bientôt passé !