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25/08/2016

Sur la terrasse du Printemps

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 Ce soir à mi-chemin entre le travail et la maison, mue par je ne sais quoi, j'ai décidé de monter sur la terrasse du Printemps au 9ème étage. Elle était écrasée de lumière et de chaleur. Il n'y avait presque personne. Un groupe de garçons dont la conversation était ponctuée du mot "draguer" toutes les deux secondes, deux ou trois couples de jeunes amoureux...Je me suis sentie comme une japonaise émerveillée. Je croyais ne jamais y être allée, et puis à bien réfléchir je crois que si, j'y suis allée avec Louise quand elle avait sept ou huit ans. Ensuite, oui je sais, c'est passionnant, j'ai acheté deux serviettes de toilette, une rose, une bleue, de la marque Jalla.Quand j'ai payé, est apparue sur la caisse la mention Descamps-Jalla. J'ai demandé à la caissière: "Tiens, c'est la même entreprise maintenant ?" (De plus en plus passionnant). Elle m'a répondu "Mais bien sûr. C'est le même groupe. Jalla existait avant Descamps. Jalla existe depuis 1881." J'ai regardé en rentrant sur internet: c'est vrai pour Jalla, mais Descamps existe depuis 1802. Hé, si ça se trouve j'ai acheté les mêmes serviettes de toilette que celles de Chateaubriand, dites donc.

Par Warhol

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Ses rayures


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 Sonia Rykiel vient de mourir. Sans que j'aie jamais, hélas hélas , porté une de ses créations, -sauf en 1973 un pull en collaboration avec les 3 Suisses et que j'ai gardé très longtemps ! - elle m' a accompagnée toute ma jeunesse, toute ma vie ensuite. Ses rayures adorables, les coutures apparentes, la couleur noire délicatement rayée de vif...j'adorais les vêtements qu'elle inventait, ces pulls tout fins, fluides, gracieux, et ce couple qu'elle formait avec sa fille, ce qu'on devinait d'elles, et ce fils aveugle qu'elle a eu, et le couple aussi qu'elle formait avec Régine Desforges disparue elle aussi, ces deux-là, si "parisiennes" ! (croquées ici par Brétecher !) Cela ne m'empêche pas de penser à toutes les victimes du tremblement de terre en Italie et aux autres partout. Je ne pleure pas pour Sonia Rykiel, mes yeux sont secs. Mais c'est triste quand même, et elle a eu cette fin de vie atroce, dévorée par la maladie de Parkinson, après avoir inventé ces si  jolies rayures de papillon. Hein, quoi, vous dites ? Les papillons n'ont pas de rayures ? Pfff, on en rediscute d'ici peu !