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09/04/2017

Les gâteaux

IMG_20170406_193011.jpgIMG_20170403_090435.jpgComme j'aime tous les gâteaux, écoeurants, pas écoeurants, simples, sophistiqués, et que depuis six mois j'aime la chantilly que j'ai détestée pendant 63 ans, j'ai adoré les gâteaux de Budapest. Précieux, surchargés, fourrés de confiture même quand ils semblent sobres, comme cette pyramide à la crème de marron... fourrée d'une espèce de confiture de fraise, et qui m'a enchantée, ou alors ils sont chauds, assemblage de crêpes tièdes qui semblent avoir été prémachouillèes par quelqu'un et confites de noix et de graines de pavot, j'étais au paradis ! 

Les tramways de Budapest

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08/04/2017

Attila Joszeph (1905-1937)

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"M'entends-tu ? Me voici

Abandonné gisant ainsi

J'étais le Christ : je suis à terre

je meurs narcisse solitaire"

 

A Budapest, plusieurs statues d'un certain Attila Joszeph m'ont intriguée. J'apprends ce matin en cherchant sur internet, l'immense poète qu'il est. Je découvre la briéveté de sa vie, son enfance dans la misère la plus noire, sa détresse, sa tendresse, son désespoir, son exclusion du PC pour "idéalisme", la beauté extraordinaire de ce qu'il écrit, qu'il a traduit Villon, séjourné à Paris..

Le 11 avril, jour de son anniversaire, mardi, est dénommé fête de la poésie en Hongrie. Honteusement "récupéré", dit-on, ce qui n'est sans doute pas faux.

 

"Je ne veux qu'un lecteur pour mes poèmes :

Celui qui me connaît - celui qui m'aime -

Et, comme moi dans le vide voguant,

Voit l'avenir inscrit dans le présent.

Car lui seul a pu, toute patience,

Donner une forme humaine au silence.

car en lui seul on peut voir comme en moi

S'attarder tigre et gazelle à la fois."