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08/04/2017

Attila Joszeph (1905-1937)

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"M'entends-tu ? Me voici

Abandonné gisant ainsi

J'étais le Christ : je suis à terre

je meurs narcisse solitaire"

 

A Budapest, plusieurs statues d'un certain Attila Joszeph m'ont intriguée. J'apprends ce matin en cherchant sur internet, l'immense poète qu'il est. Je découvre la briéveté de sa vie, son enfance dans la misère la plus noire, sa détresse, sa tendresse, son désespoir, son exclusion du PC pour "idéalisme", la beauté extraordinaire de ce qu'il écrit, qu'il a traduit Villon, séjourné à Paris..

Le 11 avril, jour de son anniversaire, mardi, est dénommé fête de la poésie en Hongrie. Honteusement "récupéré", dit-on, ce qui n'est sans doute pas faux.

 

"Je ne veux qu'un lecteur pour mes poèmes :

Celui qui me connaît - celui qui m'aime -

Et, comme moi dans le vide voguant,

Voit l'avenir inscrit dans le présent.

Car lui seul a pu, toute patience,

Donner une forme humaine au silence.

car en lui seul on peut voir comme en moi

S'attarder tigre et gazelle à la fois."

Commentaires

On récupère toujours honteusement ceux qu'on a rejetés et moqués quand ils étaient vivants. C'est le cas de mon chouchou, dont la récupération bat des records de mauvais Goût, avec un pâté Rimbaud.......

Ce poème est très beau. J'aime toujours aussi découvrir les poètes des pays dans lesquels je vais. J'ai un recueil de poèmes roumains et un autre de poètes Bulgares. C'est dans la,poésie qu'on trouve l'âme d'un peuple,

Écrit par : Julie | 08/04/2017

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