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25/01/2017

La Boston tea party, pour la Mère Castor

Boston_Tea_Party-Cooper.jpgLe 16 décembre 1773, les colons américains jettent à l'eau toute la cargaison de thé ( 350 caisses) de la Compagnie des Indes qui depuis le mois de mai avait le monopole de la vente du thé.

La Boston tea party, c'est donc cette révolte des américains contre les anglais, révolte à laquelle le roi d'Angleterre a répondu en fermant le port de Boston et en exigeant le remboursement des caisses de thé. Et à quoi mènent les spirales répressives, hein, je vous le demande un peu ? Eh bien l'année suivante toutes les colonies s'opposent au Royaume Uni, et le 4 juillet 1776 c'est la déclaration d'indépendance. Et ensuite Trump est élu.

Voilà: la Mère Castor connaissait l'histoire, vous aussi ? Pas moi !

Les canards de Robert Mac Closkey (1914-2003)

McCloskeyArt_0131_4x3.jpg078aee51c802434eaca8e958634d39e0.jpg81VRuxRoFXL.jpg51EU3frY1GL._SY344_BO1,204,203,200_.jpgMakeWayforDucklingsBookCover.jpgducklingspg46-47_custom-8c2b8fd4e8494177837c3537339224efc25b5969-s1100-c15.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Greuze m'a menée aux canards de Mac Closkey que je ne connaissais pas du tout. Le livre est paru en 1941, l'histoire se passe à Boston, et fait l'objet jusqu'en juin d'une exposition au musée de Boston ! Le livre, vendu à plus de deux millions d'exemplaires est tellement célèbre qu'à Boston existent des statues en bronze de la maman canard et de ses  8 canetons !

24/01/2017

A Boston, en chapeau blanc

Pierre-Auguste_Renoir_-_Suzanne_Valadon_-_Dance_at_Bougival.jpgPour une fois, le Professeur Ronchon ne ronchonne pas. Il acquiesce. Oui, Le chapeau blanc de Greuze est magnifique. Il est d'accord. Je dis alors "Il faudrait le voir en vrai, je ne sais même pas où il est". Je regarde sur internet. Il est à Boston. Comme je ne suis pas douée en géographie, je demande au Professeur : "C'est aux Etats- Unis ou en Angleterre?". Le Professeur qui est de bonne humeur (je viens de faire un bon dîner) répond calmement "Aux Etats Unis, châton" sans un brin de condescendance (un très bon dîner). Je n'ose pas demander où exactement se situe Boston. Le Professeur est plongé dans un bulletin illisible du SNES, je ne vais pas troubler cette douce harmonie du foyer. Les chats sont déjà en pyjama, ils dorment. Louise est dans son bain où elle regarde des vieux épisodes de Friends. Tout respire le calme. Normalement ça ne devrait pas durer. Donc c'est toujours ça de pris. "Ah Boston est au-dessus de New-York" je dis parce qu'ayant tapé "Côte est des Etats- Unis" je vois sur la carte où est la ville. Je vous l'avais dit que ça n'allait pas durer: le Professeur ricane "Au-dessus?" parce que je n'ai pas dit "au Nord". Mais je mettrais ma main au feu qu'il ne savait pas où c'était ! Chut, je suis magnanime. Donc, voyons, voyons, ce musée des beaux-arts de Boston.

Imaginons, hop, que je suis devant sa porte.Eh bien apparemment, c'est un des plus grands musées d'Amérique. Il existe depuis 1876.Wikipedia indique que 1500 personnes y travaillent bénévolement. Ah bon ? c'est un genre de Fondation. Le croirez-vous ? je découvre que "Danse à Bougival" de Renoir, cette splendeur, appartient à ce musée. Et puis aussi "D'où venons-nous? Que sommes-nous? où allons-nous", ce chef d'oeuvre de Gauguin, et plein de tableaux extraordinaires. Dont "le chapeau blanc" de Greuze. Bon, c'est un genre de Louvre.

Mais Boston, sinon, c'est comment ? Oh, Edgar Poe y est né.( "Ah oui je savais" dit le Professeur. -Oh, Professeur !-) Comme Benjamin Franklin, JF Kennedy, Sylvia Plath.."Sylvia Plath?" marmonne le Professeur. "Connais pas". Je jubile: "Tu connais pas Sylvia Plath?" "Nan, c'est qui?" "Ben, une écrivain américaine...Tu connais pas Les cloches...les cloches...mais si... tu sais bien, elle s'est suicidée." " Connais pas" répète-t-il. " Voilà, c'est La cloche de détresse". Je lis alors à voix haute ce qu'écrit wikipedia: "Les féministes voient dans son oeuvre l'archétype du génie féminin écrasé dans un monde d'hommes"...

Le Professeur ne relève pas la tête. C'est clair: Sylvia Plath, d'avance, l'emmerde, c'est classé !