Louise Labé (1524-1566)

Si vous demandez ce livre de Louise Labé au Père Noël, du moins cet exemplaire- là, en vélin souple, datant de 1555, j'espère que vous avez été très sage, car il coûte très cher, 300 mille euros à peu près. C'est un exemplaire archi rare, vendu l'an dernier par Pierre Bergé (au Père Noël). Sublime, oui, oui.

Bon, si vous avez fait pas mal de bêtises, je vous connais, vous pouvez juste demander l'édition Poésie Gallimard, ce sera très bien aussi, et dans les 10 euros. Ou l'édition Garnier Flammarion.

Comment ça, c'est moins beau ? Ah ben voilà, fallait vous tenir à carreau !

 

 

 

 

 

Patraquerie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis patraque aujourd'hui. Je suis à la maison. Pas de train, pas de métro, pas de boulot. J'ai juste fait un saut à New-York pour voter. Et deux lessives. Parce que quand même. Sinon, activité zéro. Une fatigue pas possible. Le regret de ma force d'antan. Je regarde le ciel, je lis, je pense à des trucs, j'écoute le calme de la maison. Les chats dorment. Il y a des bruits bizarres dans les radiateurs. Je ne suis ni lavée ni habillée. C'est assez minable. Mais je vais le faire. J'ai rendez-vous tout à l'heure chez le médecin pour qu'il me vaccine contre la grippe. Bon, ça ne sera pas trop trépidant: je vous rappelle que son cabinet est au rez de chaussée de l'immeuble !

La première vitrine de Noël date parait-il de 1909

Vitrine du Printemps hier soir

La première vitrine de Noël date parait-il de 1909. C'est le Bon Marché -fondé en 1838- et qui n'est plus du tout bon marché aujourd'hui !-  qui a présenté toute une vitrine consacrée au Pôle Nord: on y voyait des ours blancs en peluche glisser sur la banquise. Combien de temps, même abîmée, cette tradition persistera ? En tous cas, les vitrines de Noël sont encore là, nous vivons dans ce monde où cette tradition persiste, effilochée, comme beaucoup de choses, mais raison de plus pour la chérir, non ?