Jean-Jacques Audubon (1785-1851)

Sa mère venait de Nantes, son père était breton, mais il est né en Haïti avant de partir s'installer aux Etats-Unis (bizarre, ma phrase.) Il travaille dans une ferme et se passionne pour les oiseaux au point d'arrêter de travailler et de descendre le Mississipi avec sa boîte de peinture, en menant comme on dit, une vie plus ou moins errante (enfin il ne va pas au bureau, quoi) . Il gagne alors sa vie en faisant des portraits. Puis hop, il part en Angleterre, et là c'est le succès. Il publie Les oiseaux d'Amérique. Quatre volumes ! 435 planches peintes à la main ! (Seigneur, peut-on voir ça quelque part ?) Il retourne alors aux Etats Unis.

Les fenêtres de Vilhelm Hammershoi (1864-1916)

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Le mariage, en 1920, de Pierre de Polignac avec la princesse Charlotte de Monaco

J'ai -presque ? autant ? + ?- de plaisir à regarder les livres qui vont paraître, qu'à les lire; je leur prête toujours mille charmes.

Je vois donc il y a quelques jours que Gallimard va publier le 20 octobre les lettres de Proust à Pierre de Polignac (alias le duc de Valentinois). Voilà le baratin  l'argumentaire de l'éditeur:

"Retrouver des lettres inédites de Proust est toujours un événement. Plus encore lorsqu’elles s’adressent à un personnage public, Pierre de Polignac devenu Pierre de Monaco, duc de Valentinois, et personnage d’À la recherche du temps perdu sous les traits du comte de Nassau. Proust a connu, sans doute grâce à Paul Morand, le jeune Pierre en 1917. Comment ne pas s’intéresser à un si bel homme, cultivé, descendant d’une des plus vieilles familles françaises et bientôt marié à la princesse héréditaire de Monaco? Ces lettres, tour à tour touchantes, drôles et pétillantes d’intelligence, racontent l’histoire de cette relation et de sa rupture.
Ces caractères si difficiles à déchiffrer, tracés à la hâte par un grand malade (il mourra deux ans plus tard), révèlent, comme les bons romans, tous les mouvements de la séduction et de la passion qui ne peuvent s’expliciter, une confession interdite, et même une esthétique : comment aider Pierre de Polignac (et bien d’autres) à devenir écrivain?"

 

Si vous avez bien suivi, le Prince de Polignace est le grand-père d'Albert, Caroline de Monaco et Stéphanie. De Monaco.

Et Charlotte de Polignac est la belle-mère de Grace Kelly.

Il divorcera ensuite de Charlotte en 1933, puis mourra en 1964 d'une leucémie. Proust est mort alors depuis plus de 40 ans.

Cette Charlotte me semble tout à fait intéressante. La vie princière à Monaco l'ennuyait, l'éducation de ses deux enfants aussi. Elle était parait-il devenue visiteuse de prison et avait fait d'un comparse de Pierrot le fou, un certain René La Canne, truand de son métier, son amant. Il était en même temps son chauffeur. Sans avoir le permis. Non mais vous voyez toutes ces choses passionnantes que j'apprends simplement avec l'annonce de la parution de cette correspondance ? Quel plaisir !