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21/08/2016

"Maris stella" (Hérédia)

736042.pngHérédia, par Paul Chabas (1869-1937)

"Sous les coiffes de lin, toutes, croisant leurs bras
Vêtus de laine rude ou de mince percale,
Les femmes, à genoux sur le roc de la cale,
Regardent l'Océan blanchir l'île de Batz.

Les hommes, pères, fils, maris, amants, là-bas,
Avec ceux de Paimpol, d'Audierne et de Cancale,
Vers le Nord, sont partis pour la lointaine escale.
Que de hardis pêcheurs qui ne reviendront pas !

Par-dessus la rumeur de la mer et des côtes
Le chant plaintif s'élève, invoquant à voix hautes
L'Étoile sainte, espoir des marins en péril ;

Et l'Angélus, courbant tous ces fronts noirs de hale,
Des clochers de Roscoff à ceux de Sybiril
S'envole, tinte et meurt dans le ciel rose et pâle."

Alphonse Lemerre (1838-1912)

Marque_Alphonse_Lemerre_(Fac_et_spera).jpgLEMERRE SATURNIENS H3986-L24277845.jpg"Fac et spera" (c'est à dire "Agis et espère"): j'aime beaucoup la devise d'Alphonse Lemerre, l'éditeur des poètes de la Pléiade, puis des poètes parnassiens, et ensuite de Paul Bourget, d'Anatole France... C'est chez lui qu'en 1867 Verlaine publie à compte d'auteur les Poèmes saturniens (tirage: 491 erxemplaires !) et les Fêtes galantes. Dans sa boutique de libraire-éditeur se pressaient, Verlaine donc, et aussi Hérédia, Théodore de Bainville, Leconte de Lisle, tous les poète parnassiens. Lemerre avait commencé très simplement, en se faisant embaucher comme commis dans une librairie religieuse du passage Choiseul à Paris. Il venait de Saint-Lô. C'était le 8ème enfant d'une famille de cultivateurs. Il devient riche, achète des manoirs, des châteaux, et fut (combien de temps ? je n'ai pas trouvé) le maire de Ville d'Avray (avec un nom pareil...). Eh bien jusqu'à ce matin, j'ignorais tout de son existence.

20/08/2016

«Femme et ane dans la nuit»

IMG_20160818_112219.jpgRe-Chagall