24/08/2016
Le début d'"Un hiver à Majorque" de George Sand, quand elle part au soleil avec ses enfants et Chopin
"....Nous étions depuis trois semaines à Establiments lorsque les pluies commencèrent. Jusque-là nous avions eu un temps adorable ; les citronniers et les myrtes étaient encore en fleur, et, dans les premiers jours de décembre, je restai en plein air sur une terrasse jusqu’à cinq heures du matin, livré au bien-être d’une température délicieuse. On peut s’en rapporter à moi, car je ne connais personne au monde qui soit plus frileux, et l’enthousiasme de la belle nature n’est pas capable de me rendre insensible au moindre froid. D’ailleurs, malgré le charme du paysage éclairé par la lune et le parfum des fleurs qui montait jusqu’à moi, ma veillée n’était pas fort émouvante. J’étais là, non comme eût fait un poète cherchant l’inspiration, mais comme un oisif qui contemple et qui écoute..."
15:02 | Lien permanent | Commentaires (3)
Parution mai 1832 (ce n'est pas la couverture originale)
"J'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, il est vrai, mais profond et légitime, de l’injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l’existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société. Je n’avais point à faire un traité de jurisprudence, mais à guerroyer contre l’opinion ; car c’est elle qui retarde ou prépare les améliorations sociales. "
G. Sand
09:52 | Lien permanent | Commentaires (4)
Une dame en robe rose pâle ce matin dans le métro avec des petits volants
Elle ne se repose pas, elle lit, peut-être qu'elle prie, que c'est un livre de prières. Les petits volants de sa robe rose pâle sont vraiment charmants.
09:05 | Lien permanent | Commentaires (6)