Bon, et puis ?

Caillebotte (1882)

 Et puis voilà, depuis lundi je n'ai pas mangé un bounty. Le bounty étant ma nourriture quotidienne. Pas de bounty. Fini les bounty. Et pas de chouquettes, fini les chouquettes. Je vous dis tout: en fait les chouquettes c'était le matin juste avant le métro, et le bounty en reprenant le train le soir. Et entre les chouquettes et le bounty ? Des litres de chocolat chaud dégueulasse délicieux du distributeur de boissons du boulot, parfois une tablette de chocolat en sortant de la cantine si je suis allée faire des courses au Carrefour (quand je pense Julie que tu n'aimes pas le chocolat ! mais quelle chance !), et des fois allez, des parts de tarte aux quetsches du petit boulanger d'en bas (en bas du boulot) (elles sont à mourir avec de l'amande dans la pâte). Et puis ? Et puis les repas quand même !

Bref, au fil du temps je suis devenue énorme. Les chouquettes m'aidaient à descendre dans le métro, le bounty à essayer de calmer mon épuisement sur le trajet du retour, et le reste pareil. Je mange des sucreries comme d'autres fument des clopes. Et comme je suis de plus en plus fatiguée par les transports je bountise de plus en plus.

Mais depuis lundi matin, ceinture. Et j'en bave !

 

Un sac bleu pâle avec son petit peps

Vous savez quoi ? Je me suis commandé un sac sur internet, oui, celui-là, bleu pâle. il sera pour Loulou et pour moi. Je l'adore -Loulou- mais aussi le sac. (Sabine je sais que tu trouves ça moche les chaînes de sac). C'est très rare que j'achète des trucs sur internet. Et très rare que je m'achète des trucs.  Là, j'ai eu très envie de me faire plaisir, parce que j'ai passé aujourd'hui au boulot une journée abominable. Et en plus j'ai commencé un régime. Vous vous rendez compte ? Bon, en même temps, si je me ruinais en frivolités chaque fois que je passe une journée abominable au boulot, on serait mal. Disons qu'elle fut particulièrement abominable. A maints égards. Bref, si tout va bien cet amour de petit sac arrivera samedi. Vous le trouvez comment ? Pas terrible? Bizarre? Oui moi je sais pas pourquoi mais j'ai eu un coup de foudre.

C'est peut-être cette couleur angélique, qui me fait fondre. L'angélique face aux turpitudes.

Ceci dit, je serais pour couper l'espèce de pompon, mon côté castrateur, mais Louise a dit "Oh non, c'est ça qui donne le petit peps" !

De l'angélique et du peps, eh bien c'est exactement ce dont j'ai besoin !

 

La mystérieuse mademoiselle Marie-Josèphe Pinet qui a écrit en 1927 un livre sur Christine de Pisan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Mais qui est cette mystérieuse Marie-Josèphe Pinet ? Impossible de retrouver sa trace. Elle publie en 1927 aux éditions Honoré Champion cet essai sur Christine de Pisan. L'essai semble faire encore aujourd'hui autorité.

A quoi ressemblait-elle? Que faisait-elle ? Pourquoi s'est-elle intéressée à Christine de Pisan ?

Mes pensées vont vers elles deux...