UA-122527695-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/04/2014

J'ai horreur de l'expression "Séquence nostalgie"

1865-Bebe dans un oeuf de paques_maxi.gifJe me souviens très bien, petite, avoir écrit des lettres où sur les enveloppes on n'indiquait pas encore le code postal (qui date de 1964, j'avais dix ans) mais le nom du département en toutes lettres ( Yvelines c'était Seine et Oise ce qui est bien plus joli) et je me souviens d'avoir fait des courses avec des anciens francs (les nouveaux datent de 1963), des petites "commissions" on disait ça, pour maman, une baguette de pain, du gruyère, ou acheté des bonbons, un journal, donné de l'argent à la quête à l'église.

Autrefois aussi on pouvait écrire s.s en haut à droite sur les enveloppes pour la sécu à la place du timbre. Pas besoin d'affranchir. Je viens de regarder. Sauf si je me trompe, ça date de beaucoup moins longtemps, ça date de 1987.

La télévision était en noir et blanc jusqu'en 1967 mais je ne me rappelle pas avoir vu l'homme marcher sur la lune en couleur. C'était au Rayol où on croisait la femme de Sacha Distel au bazar (je crois qu'elle était championne de ski).

Au lycée de Nantes la blouse était obligatoire, une bouse bleue une semaine, une blouse beige l'autre semaine, avec le prénom et le nom brodés sur la poche et il n'y avait pas de garçons. La surveillante générale ne s'appelait pas CPE mais "surgé", les surveillants ne s'appelaient pas surveillants mais "pions".

Tout était fermé en août. Personne ne prenait de vacances dans l'année. Il n'y avait pas de "zones" pour les vacances scolaires.

Ensuite quand je suis rentrée au lycée en seconde près d'ici, en septembre 68, il y avait plein de garçons. On fumait (pas moi !) dans la cour, dans les couloirs. Les profs fumaient même en classe ! On accrochait nos vêtements aux porte-manteaux dans les couloirs ! Il n'y avait aucun risque de vol.

il y avait deux classes dans le train de banlieue pour aller à Paris, très peu de contrôleurs et pour être assis il suffisait de voyager en 1ere où il n'y avait presque personne.

Il y avait deux distributions de courrier dans les grandes villes, le matin et le soir vers cinq heures. Dans Le Monde il n'y avait aucune publicité, pas de photo, c'était écrit tout petit. L'été, ELLE n'était pas tout mince.

On ne commentait pas la vie sentimentale des autres. On était à mille lieues de vouloir être riches, ou fidèles, ou de vouloir acheter une maison. On pouvait aller au bout du monde à pied, traverser des pays et des pays. Je ne sais plus ce qu'on mangeait. Des oeufs mimosa quand j'étais petite. Des radis. Des frites. Ni chinois, ni indien, ni libanais. Ni du couscous. On mangeait ...des sardines à l'huile !

 

 

 

Max (de Rosemary Wells) aussi, se drogue

53088148_p.jpg

961787_5136146.jpg

ob_b18eae_max-et-la-poule-en-chocolat-3.jpg

timthumb.php.jpg

Un gif de Pâques

 

xNlLIE9.gif