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26/09/2013

Pour cacher son coeur

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Depuis que j'ai vu cette robe, je ne pense plus qu'à elle. Je vais y penser toute la journée. Il me la faudrait!

(C'est une robe cache-coeur Diane Von Furstenberg)

25/09/2013

Dans une autre vie

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Connaissez-vous le chat du rabbin dessiné par Joann Sfar?

Ce n'est pas tout neuf , ça a bien dix ans, mais voilà c'est pour dire que c'est drôlement bien.

C'est chez Dargaud.

Dans une autre vie moi qui dessine comme une patate j'aurais aimé être dessinateur de BD. Je vous jure. Sans blaguer.

Dans un grand atelier et y entendre la pluie (qui passe) tomber en regardant mes crayons de toutes les couleurs.

Non? Etre Joann Sfar. Ou chat. Ou rabbin. Ou un chamonix orange.

Bonne fête Hermann Broch

220px-Hermann_Broch_portrait_photograph,_1909.jpgHermann Broch en 1909

C'est aujourd'hui la saint Hermann. Je ne sais pas si vous connaissez des Hermann. Moi oui, j'en connais un. Mais ce n'est pas de celui-ci dont je vais parler. C'est bien dommage d'ailleurs ! Mais enfin bon. Certains Hermann n'aiment pas qu'on parle d'eux. Mais Hermann Broch est mort depuis 1951, il ne m'en voudra pas.

Il est né à Vienne, là où Vladi avait perdu son sac de billes dans le tramway (je ne vous ia jamais raconté ? je suis allée à Vienne, il y a seize ans je crois - je devais avoir quatre ans ou quoi? !- ). Je ne me souviens pas beaucoup de Vienne. Sauf que mon ex-mari était pénible, que donc Vladi y a perdu son sac de billes, ce qui en fut pas une mince affaire, et que l'appartement de Freud m'avait sidérée, et que dans les environs les champs de vigne dans la campagne étaient merveilleusement dorés. Broch est né là-bas.

Musil et Joyce étaient ses amis.

Je n'ai jamais lu La mort de Virgile, son roman le plus connu. (qui est paru d'abord en langue américaine en 1945 car il y avait émigré après avoir été arrêté en 1938) Il y est question du vrai Virgile qui voudrait pouvoir détruire le manuscrit de l'Enéide, je ne sais pas pour quelle raison. Ni pourquoi je ne l'ai jamais lu.

Une fois n'est pas coutume, je vais recopier ici ce qu'en dit Le Stalker (dont j'aime me moquer bêtement mais que je lis quand même à doses homéopathiques car même si je ne partirais pas en camping avec lui -et vice-versa- il n'écrit pas que des conneries.

Donc voilà ce qu'il dit le 2 août 2009 dans son blog "érudit" (c'est lui qui le dit !):

"...Situé en septembre 19 avant J.-C., le récit du romancier autrichien raconte les dix-huit dernières heures de la vie du poète Virgile qui revient, mourant, d'un voyage en Grèce. Cette descente vers la mort nous est contée en quatre mouvements inspirés par les quatre éléments naturels : l'eau consacrée à l'arrivée, le feu à la descente, la terre à l'attente et l'éther au retour. Prétextant d’une légende rapportée selon laquelle, au moment de mourir, le poète voulut détruire son plus fameux poème, L’Énéide, resté inachevé, Broch développe, à la façon d'un grand chant (métaphore qu’emploie George Steiner à propos de ce roman), les thèmes de la vie et de la mort, les liens, je l’ai dit, qui enserrent dans une même trame impénétrable la parole et la création ainsi que la responsabilité du poète, totale selon l’auteur, face à l’irruption du Mal. La présence du Mal est irréductible à quelque détermination trop empirique, fût-ce la maladie qui va emporter Virgile, fût-ce encore la misère noire du peuple qui assaille le poète lorsqu’il est transporté vers les appartements luxueux d’Auguste. Au contraire, Broch, d’emblée, affirme la réalité d’un principe ontologique entièrement négatif qui aurait vampirisé la création : «Le Mal, un déferlement immense d’une malédiction indicible, inexprimable, inconcevable […]» (p. 21). Face à l’antique péché, Virgile selon Broch doit, à l’exemple du personnage de Dostoïevski, affirmer sa responsabilité totale, y compris bien évidemment pour les méfaits qu’il n’a pas commis. L’allusion est suffisamment claire concernant le personnage du Christ qui, littéralement, va hanter tout le roman, pour que nous nous étonnions du fait que peu de commentateurs, à notre connaissance, ont souligné cette attente eschatologique qui fait de La Mort de Virgile une véritable apocalypse littéraire. ..."

Voilà, ça va? Merci en vrai Asensio.