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25/09/2013

Bonne fête Hermann Broch

220px-Hermann_Broch_portrait_photograph,_1909.jpgHermann Broch en 1909

C'est aujourd'hui la saint Hermann. Je ne sais pas si vous connaissez des Hermann. Moi oui, j'en connais un. Mais ce n'est pas de celui-ci dont je vais parler. C'est bien dommage d'ailleurs ! Mais enfin bon. Certains Hermann n'aiment pas qu'on parle d'eux. Mais Hermann Broch est mort depuis 1951, il ne m'en voudra pas.

Il est né à Vienne, là où Vladi avait perdu son sac de billes dans le tramway (je ne vous ia jamais raconté ? je suis allée à Vienne, il y a seize ans je crois - je devais avoir quatre ans ou quoi? !- ). Je ne me souviens pas beaucoup de Vienne. Sauf que mon ex-mari était pénible, que donc Vladi y a perdu son sac de billes, ce qui en fut pas une mince affaire, et que l'appartement de Freud m'avait sidérée, et que dans les environs les champs de vigne dans la campagne étaient merveilleusement dorés. Broch est né là-bas.

Musil et Joyce étaient ses amis.

Je n'ai jamais lu La mort de Virgile, son roman le plus connu. (qui est paru d'abord en langue américaine en 1945 car il y avait émigré après avoir été arrêté en 1938) Il y est question du vrai Virgile qui voudrait pouvoir détruire le manuscrit de l'Enéide, je ne sais pas pour quelle raison. Ni pourquoi je ne l'ai jamais lu.

Une fois n'est pas coutume, je vais recopier ici ce qu'en dit Le Stalker (dont j'aime me moquer bêtement mais que je lis quand même à doses homéopathiques car même si je ne partirais pas en camping avec lui -et vice-versa- il n'écrit pas que des conneries.

Donc voilà ce qu'il dit le 2 août 2009 dans son blog "érudit" (c'est lui qui le dit !):

"...Situé en septembre 19 avant J.-C., le récit du romancier autrichien raconte les dix-huit dernières heures de la vie du poète Virgile qui revient, mourant, d'un voyage en Grèce. Cette descente vers la mort nous est contée en quatre mouvements inspirés par les quatre éléments naturels : l'eau consacrée à l'arrivée, le feu à la descente, la terre à l'attente et l'éther au retour. Prétextant d’une légende rapportée selon laquelle, au moment de mourir, le poète voulut détruire son plus fameux poème, L’Énéide, resté inachevé, Broch développe, à la façon d'un grand chant (métaphore qu’emploie George Steiner à propos de ce roman), les thèmes de la vie et de la mort, les liens, je l’ai dit, qui enserrent dans une même trame impénétrable la parole et la création ainsi que la responsabilité du poète, totale selon l’auteur, face à l’irruption du Mal. La présence du Mal est irréductible à quelque détermination trop empirique, fût-ce la maladie qui va emporter Virgile, fût-ce encore la misère noire du peuple qui assaille le poète lorsqu’il est transporté vers les appartements luxueux d’Auguste. Au contraire, Broch, d’emblée, affirme la réalité d’un principe ontologique entièrement négatif qui aurait vampirisé la création : «Le Mal, un déferlement immense d’une malédiction indicible, inexprimable, inconcevable […]» (p. 21). Face à l’antique péché, Virgile selon Broch doit, à l’exemple du personnage de Dostoïevski, affirmer sa responsabilité totale, y compris bien évidemment pour les méfaits qu’il n’a pas commis. L’allusion est suffisamment claire concernant le personnage du Christ qui, littéralement, va hanter tout le roman, pour que nous nous étonnions du fait que peu de commentateurs, à notre connaissance, ont souligné cette attente eschatologique qui fait de La Mort de Virgile une véritable apocalypse littéraire. ..."

Voilà, ça va? Merci en vrai Asensio.

 

Commentaires

Le début et la fin de l'extrait sont plus intelligents que le milieu.
Ce "je l'ai dit", par exemple, quelle cuistrerie...
Mais vous avez raison, prenons ce qui est bon, laissons le reste.

Écrit par : tanguy | 25/09/2013

Je ne connais pas d'autre Hermann que celui dont parle Barbara dans Götingen, j'ai bien lu le texte du monsieur, mais je n'ai pas tout compris. J'suis trop bête.

Écrit par : Julie des hauts | 25/09/2013

Je n'ai pas tout compris du texte mais je ne l'ai pas épluché..en détail ! tu te donnes du mal et c'est ainsi que nous te remercions...!
Bonne fête Hermann, mais il ne m'entends pas ; je ne crois pas trop à une autre vie !(mais ceci c'est moi..)

Écrit par : jos | 25/09/2013

Jos, je ne me donne aucun mal: j'ai fait un copié-collé du texte c'est tout !

Écrit par : Sophie | 26/09/2013

il ne m'entend pas, belle faute

Écrit par : jos | 25/09/2013

Les commentaires sont fermés.