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11/05/2016

Le respect des femmes (suite)

Quand j'ai commencé à "faire du syndicalisme", c'était en 1982. J'ai eu à me battre pour avoir la parole, et pour que ma parole soit écoutée. Les hommes monopolisaient la parole.

Ce sont des femmes plus expérimentées qui m'ont aidée, encouragée, soutenue. Aucun homme. (Sauf mon ex-mari)

Puis quand j'ai commencé à bien me débrouiller,  j'ai connu toutes les jalousies de militants et d"élus ne supportant pas que ma parole soit écoutée, que je comprenne des fois plus vite, ou que j'agisse. (Y compris mon ex-mari).

Quand au bout de huit ans, j'ai arrêté, j'ai été violemment accusée de traîtrise, et même menacée de mort par trois syndiqués dingues qui étaient aussi excessivement fous de moi quand j'étais déléguée que furieux que j'arrête. J'étais leur chose.

La misogynie dans le milieu du syndicalisme est très forte. C'est un lieu de pouvoir.

J'y ai rencontré aussi quelques femmes ayant du pouvoir et odieuses, horribles avec les femmes, pire que les hommes.

Commentaires

Le pouvoir est corrupteur, passé un certain niveau les gens se croient tout permis...

Écrit par : Christine | 11/05/2016

Le pire de tout, c'est que de nombreuses femmes se rangent du côté de l'oppresseur. Genre femme qui dit que les filles qui se font violer, elles l'ont bien cherché.

Dans les milieux de pouvoir, c'est pire que tout.

Écrit par : Julie | 11/05/2016

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