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30/11/2012

Au malheur des dames

 

 

 

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En regardant hier soir les gravures de mode de la gazette de Mallarmé (1874), je pensais à la vie des femmes dans les années 1870. Baudelaire et Balzac venaient de mourir. C'est l'époque d'Au bonheur des dames. Zola est vivant. Mallarmé a 32 ans.

 

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Je me disais qu'elles n'avaient pas le droit de vote (1944), pas le droit d'ouvrir un compte bancaire sans autorisation de leur mari (1965), pas le droit de travailler sans l'autorisation de leur mari (1965), pas de pilule, pas d'avortement autorisé possible (1975), que l'école primaire n'était pas obligatoire pour les filles (1881), qu'elles n'avaient pas le droit de divorcer (1886), que les épreuves du bac étaient différentes pour les filles et les garçons (1924), qu'il n'y avait pas la péridurale bien sûr, que beaucoup de femmes mouraient en accouchant, que leur vie était soumise de A à Z à celle des hommes, que les femmes dans les campagnes et celles de la classe ouvrière en bavaient encore cent fois plus que les bourgeoises qui étaient aussi des esclaves, qu'il y a encore aujourd'hui tant d'inégalités, et que c'est bien pire oh oui bien pire dans de très nombreux endroits dans le monde et que je dirai toujousr avec fierté que je suis féministe.

 

Commentaires

Et oui... c'était le bon vieux temps. C'était bon le vieux temps.

Écrit par : M. Belette | 30/11/2012

j'ai relu dernièrement "au bonheur des dames", il y a un siècle entre notre vie et celle de ces belles dames, mais je crois qu'en fait ce sont des années lumières qui nous séparent
Il y a toujours des belles dames, de beaux magasins (à foison), mais il y a aussi toujours des malheureux et les pauvres qui regardent les "nantis"
Elle avaient quand même de belles robes...
je ne me serai pas sentie à l'aise, moi qui porte des pantalons depuis des lustres, je ne voulais pas montrer mes jambes (pas vilaines et toujours visibles..) mais c'est ainsi, je vis le fait d'être une femme mais je refuse la suprématie de l'homme et souvent les regards qui vous scrutent ; je me suis donc "cachée" sous des habits communs, mais j'aime la toilette...ambiguité de l'être...
j'étais (on va dire "pas mal" et c'était dur) aussi je me suis mariée pour couper court,

Écrit par : jos | 30/11/2012

- Jos.......

Écrit par : Sophie | 30/11/2012

ben ..oui..j'avais un "chevalier servant" qui m'apportait le confort...et que j'aimais et puis..on s'habitue, on entre dans un tourbillon, mes enfants je les aime

Écrit par : jos | 01/12/2012

Le bon vieux temps n'était bon que pour ceux et celles qui avaient de l'argent, le moyen de se faire aider par une domesticité nombreuse et mal payée....Pour le commun des mortels, c'était dur, il fallait survivre avec des salaires de misère, pas de contraception, pas d'allocations, des logements insalubres.....Le pire c'est que même aujourd'hui, certains connaissent encore ça.

Écrit par : Julie des Hauts | 01/12/2012

Julie, les temps changent mais les mentalités et l'argent restent identiques, dommage

Écrit par : jos | 01/12/2012

Les commentaires sont fermés.