29/11/2012
Miss Satin
Renoir
Sous le pseudonyme entre autres ( car aussi "Marguerite de Ponty ou "Olympe la négresse" !) de "Miss Satin" - oh que c'est joli ! - Mallarmé, Stéphane Mallarmé, a écrit en 1874 (l'année de l'interdiction du travail des enfants de moins de 12 ans) tous les articles, de sept numéros entiers de "La dernière mode, gazette de la mode et de la famille". Il parait qu'on peut en voir un numéro à l'exposition sur la mode et l'impressionisme au musée d'Orsay.
Une réédition (couverture en-dessous) a été publiée en 1978 chez Ramsay, mais est-elle encore disponible????
Mallarmé par Renoir
et en-dessous: Mallarmé par Manet
Renoir et Mallarmé dans le salon de Julie Manet (dont la mère est la peintre Berthe Morisot qui a habité dans la maison de mon ancien docteur, je vous jure c'est vrai):
L'éventail de Mademoiselle Mallarmé (la fille de Mallarmé): Mallarmé écrit des poèmes sur des éventails tout simples en papier blanc
20:11 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
merveilleuses recherches Sophie
Mallarmé, Renoir, Manet , tous ces "artistes" et écrivains qui ont laissé derrière eux des oeuvres pour la postérité...
Ma prof de peinture me répondait l'autre jour (jour gris..) (quand je disais je n'aimerais tien laisser derrière moi ) on laissera tous quelque chose mais dans 100 ans on ne parlera plus de nous...alors j'admire les gens qui ont ce "pouvoir" de faire naitre un après (ils ne la savait pas de leur vivant sans doute) c'est hors sujet...
Très beaux dessin set très belles peinture,
Écrit par : jos | 29/11/2012
Mallarmé......poète délicat, parfois un peu hermétique, mais j'aime bien. Je suis sciée qu'il ait écrit des trucs dans des magazines de mode.....
Je regarde les robes, traînes, froufrous, falbalas, pas facile de prendre le métro avec des fringues comme ça..... Heureusement que la mode a changé, mais en même temps, ça donnait du travail à des couturières par milliers.....
Écrit par : Julie des Hauts | 30/11/2012
- Jos: la postérité c'est beaucoup une affaire d'hommes et moins de femmes, enfin je crois
- Julie: quand on les regarde on est stupéfaites je trouve par cette silhouette, la taille très très fine et cette croupe remontée, démesurée, c'était quand même dingue
Écrit par : Sophie | 30/11/2012
La taille très fine était obtenue grâce à des corsets à baleine que la femme de chambre serrait jusqu'à l'extrême limite. La "chute de reins", était agrémentée par un truc qu'on appelait, je crois, "une tournure", une espèce d'armature fixée sous la jupe. Impossible de s'habiller toute seule avec un attirail pareil.
Écrit par : Julie des Hauts | 01/12/2012
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