19/06/2013
Admiration pour Patrick Faigenbaum
Patrick Faigenbaum (2011). Ces photos ont été prises à Calcutta. J'ai déjà dit comme j'admire Patrick Faigenbaum et aime toutes ses photos. Pour ses photos en Inde il vient d'avoir le prix Henri Cartier- Bresson, décerné tous les 2 ans, c'est une bourse de 35 000 euros, et je suis bien contente pour lui.
09:43 | Lien permanent | Commentaires (2)
17/06/2013
ça révise! ça révise! et même ça vise! Priez pour elle!
vous noterez le détail complétement irréaliste de cette photo, le vase ayant été amené là par ma main pour faire genre (mon célèbre côté artiste ), aucun vase ne résisterait en vrai à cette effervescence, ce vase est hors-sujet!
Louise passe le bac de français après- demain pour l'écrit, le 25 pour l'oral, elle révise et ne parle plus que de "registres littéraires", figures de style, versification...
"Priez pour moi" dit-elle "et que ça ne soit pas le théâtre" . Elle ajoute: "Sinon je me chie dessus".
Misère !
22:51 | Lien permanent | Commentaires (31)
Une belle salade
hier soir
ce matin
Celles qui penchaient vraiment la tête hier soir se sont un peu relevées, ça ressemble au jeu des sept erreurs mais c'est vrai, et c'est beau, même si elles ne seront jamais aussi jolies que sur le bord j'allais dire des chemins mais ce n'était pas des chemins, c'était l'autoroute. Les pissenlits par contre (ne comptez pas sur moi pour dire "en revanche") étaient fanés avant d'arriver et n'ont pas ressuscité, à la différence des fleurs mauves dont je ne connais pas le nom: hier sur la photo on les voyait à peine, elles sont bien visibles ce matin.
Personne au retour sur l'autoroute désert comme à Cuba en 1988, je ne sais pas comment c'est maintenant. L'autoroute pour soi, bordé de vert, de tous les verts, un vert gras et profond et magnifique de printemps pourri, bordé de ces grands talus, blancs de marguerites et roses pâle d'aubépines roses partout, et blanc de pâquerettes et illuminé par des pissenlits comme des boutons d'or.
En arrivant, au bas de l'immeuble le voisin très très âgé, très pince sans -rire, en sort (de l'immeuble), me voit mon bouquet à la main et me dit "Vous en avez une belle salade". Il avait une chemise rose pâle comme les aubépines, un pull en V couleur du ciel, un veston, ses sourcils très noirs et ses cheveux blancs. Souvent il m'appelle "Fillette"."Si on prend l'ascenseur ensemble, il dit toujours " Fillette ce voyage fut trop court".
Je suis vraiment con. J'aurais du lui donner les marguerites.
05:59 | Lien permanent | Commentaires (18)