Le plaisir de balancer le micro-ondes

 

 

Voilà. J'ai tout dit dans le titre. Je ne sais plus ce que je vais dire maintenant. Mais sans doute faut-il que je le dise, puisque je l'écris !

J'ai balancé le micro-ondes. Pas par la fenêtre. Ici, par la fenêtre, on ne balance que les chats ! Mais à la poubelle. Même si je l'ai pas fait personnellement, puisque je ne suis plus "descendue aux poubelles" depuis quelques années (avantage de l'amour). Je l'ai fait disparaître. Hop ! Plus de micro-ondes. Tout d'un coup ça m'a semblé une évidence. Ce micro-ondes qui ne servait à rien. Vu que je ne surgèle et décongèle jamais. et j'ai toujours pensé que c'était toxique. Alors je me demande bien pourquoi je ne m'en suis pas débarrassée plus tôt.

Sur ma lancée je crois que je vais balancer plein d'autres choses. Déjà hier soir j'ai commencé et ce matin j'ai continué. Plein de papiers. J'aime jeter beaucoup plus que garder. Jeter c'est la légèreté, garder c'est l'inquiétude. Par exemple j'aime toujours -et dieu sait pourtant que j'aime les fleurs- jeter les fleurs fanées (même si parfois j'attends qu'elles soient très fanées). J'aime même jeter les pots de yaourts. Jeter les journaux. Vider les corbeilles à papiers. Ranger pour pouvoir jeter. En même temps, je garde de ces trucs....Je ne sais même pas que je les garde ! C'est dire si c'est con.

Bon, bref. Cet après-midi: théâtre. Avec le théâtre, on peut toujours craindre le pire. Du plaisir ou le pire. Je raconterai ce soir. Mon agent lui, est depuis ce matin  à Pékin, où l'air est irrespirable.

Je cherche une chute avec le micro-ondes, mais ne trouvant pas, une fois n'est pas coutume je vous dis salut, tiens !

 

 

Rubens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfant avec un oiseau, Rubens, 1624

Et celle-ci (1910)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Louis Béroud