UA-122527695-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/02/2014

La rajouteuse (moi)

18_nbf4u.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le train du matin, maintenant le ciel se lève bleu et rose, il fait jour de plus en plus tôt, et même si le froid arrivait, les jours continueraient à rallonger vers le printemps. C'est parfait !

Je ne m'arrête plus chez Paul (le boulanger) car je veux gagner 5 minutes sur mon trajet, arriver à 8h25 au travail pour, actuellement, une affaire précise. Donc il est 7 heures 5 quand je pars de la maison et 8 heures moins 5 quand je descends dans le métro.  En plus, 5 minutes de moins suffisent, pour que le métro soit + agréable. A croire qu'à 8 heures pile, il devienne bondé (Un mystère). A 8 heures moins 5 je peux être assise, je peux même choisir ma place ou laisser le hasard faire les choses...Un adolescent qui dort appuyé contre la vitre...Une femme qui sourit tendrement à un interlocuteur en écrivant un texto...Deux lascars qui savent très bien qu'ils parlent trop fort...Un cravaté qui a l'air très fatigué.... Moi qui pose le sac avec mon agenda de boulot et mon fatras par terre, et mon sac à main sur mes genoux (donc plutôt un sac à genou) et j'ouvre Libération, je regarde les photos et  désolée, il y a toujours au moins un article qui m'intéresse ! A mi-trajet je le replie parce qu'un seul article intéressant, c'est vite lu ! Je vérifie mon maquillage. C'est là que je vois un matin sur deux que je me suis dessiné un oeil plus grand que l'autre (ou plus petit), alors je rajoute du crayon noir, du mascara, de l'ombre à paupières. Je rajoute jusqu'à être vraiment très maquillée

Je réfléchis alors le reste du trajet à ce que j'ai à faire. Au temps qui passe. A mes enfants. Aux courses à faire. A comment je pourrais être au boulot dans la journée pour ne pas en rajouter dans la critique, l'acrimonie, la frustration, la médisance, la saloperie. Chaque soir je me dis que je n'ai pas pu m'empêcher de le faire. Plus ou moins. D'en rajouter. Que jamais une journée entière je n'arrive à être pure. A être bien. A être la femme que je voudrais.  Péché d'immodestie. Je suis la rajouteuse.

 

10/02/2014

Pondichéry, par Fanfan

unnamedbbbb.jpgphoto: Fanfan

unnamed.jpg

photo: Fanfan

unnamedvvv.jpgphoto: Fanfan

unnamedwwwww.jpgphoto: Fanfan

Fanfan revient d'Inde et m'a envoyé des photos et un petit texte, j'en suis enchantée, merci !, et j'ai sa permission pour en faire un billet, SON billet. (En attendant qu'elle ouvre son blog, je n'en démordrai pas!)

 

"Pondichéry : une rencontre.
 
Il y a d'abord une histoire de parrainage, c'est pourquoi lors d'une fête dans les locaux de l'association, je me suis retrouvée vêtue de ce magnifique sari après une séance d'habillage et un bon renfort d'épingles et ce fut surtout une grande joie de voir l'importance des réalisations et de connaître mieux que par courrier nos adorables filleuls.
 
Pondichéry à l'accès plus facile que les grandes villes indiennes, présente de nombreuses traces françaises à côté des marchés colorés ; des kolams, en couleurs ou tout blancs, sont dessinés par les femmes le matin sur le pas de la porte."
Fanfan.
 
280px-India_relief_location_map.jpg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bon, allez, allez-y, situez Pondichery sur la carte! (Fanfan, tu n'as pas le droit de jouer !)

On ne parle pas assez fromage, ici. Remédions-y.

fabriques-0008.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai pris cette photo sur je ne sais plus sur quel site (Voilà qui est précis). Il est 6h 55. Bonne journée les enfants. Encore une, que si ça se trouve, les Anglais n'auront pas.